Formation Yam-wékré : L’Association « Buudbo Wakato arts » initie des jeunes à l’art

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L’Association « Buudbo Wakato Arts » a initié une session de formation au profit des jeunes. La formation se tient du 1er au 3 septembre 2022 au Centre de Développement chorégraphique la Termitière (CDC). Il s’agit pour l’Association de donner une chance aux jeunes afin qu’ils puissent apprendre d’autres métiers en dehors de ce que l’école pourrait leur permettre de faire comme métier à l’avenir. 

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Pendant, un mois environ, l’Association Buudbo Wakato Art va initier les jeunes à l’art du théâtre du chant, de la danse, à la menuiserie, à la savonnerie, etc. C’est ce qu’a expliqué l’un des initiateurs de cette formation, Charlemagne Kaboré, danseur, interprète, concepteur de projets, membre de l’Association Buudbo Wakato Arts. « On essaie de recruter des jeunes qui ont l’amour de l’art, des jeunes talentueux, des jeunes qui pensent que l’art peut leur apporter un plus dans leur vie », a expliqué Charlemagne Kaboré.

Charlemagne Kaboré, initiateur de la formation Yam-wékré

Une formation que celui-ci et son collaborateur, Aziz Zoundi, ont faite gratuitement pour les jeunes afin qu’ils puissent apprendre un autre métier en dehors de l’école ou en dehors de ce qu’ils font au quotidien.

Ernestine Nikiema participe à cette formation chaque année. Cette année, c’est la troisième fois qu’elle y participe. « J’ai beaucoup appris. J’ai appris non seulement la danse, mais aussi le chant, le théâtre à travers le jeu d’acteur. On a appris aussi à faire le savon et bien de choses », nous a relaté tout émue Ernestine Nikiema, pensionnaire pour la troisième fois à cette formation.

Ernestine Nikiema, participante à la formation Yam-wékré

Didier Tapsoba, lui, est un néophyte à cette formation, mais n’en est pas moins satisfait. « En venant ici, je ne savais pas bouger (danser, NDLR). C’était comme si j’avais deux pieds gauches, mais maintenant, j’arrive à bouger (danser) », nous a lâché Didier Tapsoba avec une dose d’humour.

Il a ajouté qu’en plus de la danse il a appris la création théâtrale à travers cette formation. Il faut souligner qu’une cérémonie de restitution des créations des 30 participants à cette formation est prévue pour se tenir le 3 septembre à venir au CDC la Termitière.

Didier Tapsoba, participante à la formation Yam-wékré

En outre, la question que l’on se pose, c’est pourquoi avoir initié une telle formation et de façon gratuite pour les jeunes?

Charlemagne Kaboré, l’un des initiateurs de la formation nous a révélé à ce propos que c’est parce que lui-même a été fait professionnel de l’art à travers des formations gratuites mises en place par de bonnes volontés. Aujourd’hui, il dit vouloir tendre la perche aussi à ceux qui veulent embrasser le domaine de l’art.

Pour terminer, Charlemagne Kaboré n’a pas manqué d’appeler les bonnes volontés à soutenir leur initiative, car, dit-il, « l’Association s’appuie sur des fonds propres pour former les jeunes et ces fonds s’amenuisent déjà ».

Hamadou OUEDRAOGO

Burkina 24

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