Crise au ministère de l’Economie et des Finances, la nécessité d’un dialogue véritable.

Lundi 13 juin 2011, des agents du ministère de l’Economie et des Finances ont manifesté devant les locaux dudit ministère afin de réclamer justice dans le traitement indemnitaire entre agents d’un même ministère.

Mardi 14 juin, les manifestants étaient encore là.  Devant l’entrée principale du ministère du ministère ou assis ça et là dans les environs. Face  à eux, des éléments de la Compagnie Républicaine de sécurité (CRS).

Une ambiance pas ordinaire règne au ministère de «l’argent» ; l’argent, nerf de la guerre! Habituellement, ce ministère grouille de visiteurs de toutes sortes. Notamment les participants aux séances de dépouillement des avis des appels d’offres publics et autres manifestations d’intérêt.

Mais voilà, il y a une nouvelle donne. Des agents de ce ministère ont de manifester pour demander réparation pour ce qu’ils considèrent comme une injustice dans le traitement indemnitaire entre agents d’un même ministère.

Le sentiment d’injustice ressenti par ces agents  est fait. Il convient donc de prendre les mesures idoines afin de la réparer. L’usage de la force n’est pas la solution à ce problème.

C’est aussi un fait que le gouvernement fait des efforts et est disposé au dialogue. Du moins, c’est ce qui ressort d’un communiqué rendu public.

Quoi qu’il en soit, chaque partie devrait mettre de l’eau dans son vin, et voir la réalité en face.

La nécessité du dialogue véritable

Dans un Burkina malmené par les crises à répétions, il est impératif d’instaurer un dialogue franc, afin de trouver une solution consensuelle. Chacun tirant la couverture de son côté, personne n’y gagne. Sans présumer qui a tort ou raison, pas besoin d’être charlatan pour savoir que personne n’a intérêt à ce que cette crise perdure.

Tampouré

Burkina 24