FIDO : Ouagadougou «infesté de danse»

La danse sous toutes ses formes est à l’honneur à Ouagadougou. Du 28 janvier au 4 février 2017, la capitale burkinabè va vivre au rythme du Festival International de danse de Ouagadougou (FIDO).

L’édition est placée sous le signe de la paix et la promotrice Irène Tassembedo de justifier ce choix par l’insécurité que vit le pays. «  Ça bouge dans tous les sens et ce, de manière négative. Ce que nous voulons, c’est d’œuvrer à ce que les choses aillent dans le bon sens », explique-t-elle.

Le FIDO est à sa 5è édition  et l’objectif visé par la promotrice est d’amener la danse vers les populations. «Nous voulons infester la ville de Ouagadougou de danse », lance-t-elle.

Une vingtaine de compagnies de l’Afrique, de l’Europe, de l’Amérique  et du Burkina Faso présenteront leurs plus beaux spectacles tous les soirs à partir de 20h30 à l’Institut Français de Ouagadougou et au Centre de développement chorégraphique la Termitière.

Pour la cérémonie d’ouverture, danse traditionnelle, danse chorégraphique et  danse urbaine ont partagé la première scène. Ce sont  notamment  les compagnies « Ruddur dance » venue des Etats-Unis d’Amérique, « Soleh »  de la Côte d’Ivoire et « Bendnaaba » du Burkina qui ouvrent le ballet des spectacles sous les ovations du public de ce premier soir.

L’ouverture a été patronnée par l’ambassadeur de France au Burkina Xavier Lapeyre De Cabanes et le maire de la ville de Ouagadougou, Armand Béouindé. Ce dernier a dit toute sa satisfaction sur ce festival qui attire les artistes d’ici et d’ailleurs.

« Ouagadougou se positionne pour être un culturel-pôle, donc nous apprécions l’initiative de cette grande dame de la culture. C’est une fierté de parrainer l‘évènement  et de lui témoigner notre soutien », a-t-il  dit pour conclure.

Revelyn SOME

Burkina24