Le Premier Président de la Cour des comptes en France

Dans le cadre de son développement institutionnel, la Cour des Comptes du Burkina Faso ambitionne établir une passerelle de coopération avec les institutions françaises de contrôle des comptes publics. Dans ce cadre, une mission conduite par son Premier Président, Noumoutié Herbert TRAORE, séjourne à Paris du 27 au 30 avril.

Au cours de ce séjour, la délégation qui comprend en outre Salifou SAMPIMBGO, Procureur général, Zakalia KOTE, Président de Chambre, et Prosper DAGUIGA, Greffier en Chef, aura des séances de travail tant auprès de la structure homologue française, qu’auprès du ministère français des Affaires étrangères et du Développement international.

L’enjeu, pour la cour des comptes du Burkina Faso, c’est de s’engager dans une dynamique d‘efficience, en préparant les évolutions et réformes institutionnelles pour une bonne gouvernance dans l’utilisation des deniers publics.

En  effet, selon l’armature des textes fondamentaux du Burkina Faso, la Cour des comptes a pour mission de s’assurer du bon emploi de l’argent public et devrait être une juridiction indépendante et autonome, à équidistance du Parlement et du Gouvernement, qu’elle assiste.

En cette période où la demande sociale au Burkina Faso est forte en termes de responsabilité des acteurs publics dans la gestion des deniers de l’Etat, cette mission de la Cour des Comptes devrait permettre d’insuffler un renouveau à l’institution.

Rendant visite à l’Ambassadeur Eric TIARE, ce jour 27 avril, Noumoutié Herbert TRAORE a pu s’imprégner de la vie de la représentation du Burkina Faso en France. Face à certaines contraintes de la comptabilité publique burkinabè, il a envisagé faire étudier les mesures idoines, afin que nos ambassades ne soient pas lésées dans le cadre des accords diplomatiques, notamment en termes d’exonération de la TVA. Ce qui devrait consolider les finances publiques de l’Etat.

A. BAMBARA

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