Lutte contre les MGF : Réunion autour de « Girl generation »

Des représentants de plusieurs organisations se sont rencontrés le jeudi 6 juillet 2017 à Ouagadougou sous l’égide du programme Girl Generation.

Des responsables du programme Girl Generation ont rencontré des représentants d’organisations burkinabè intervenant dans la lutte contre les Mutilations génitales féminines (MGF), le jeudi 6 juillet 2017 à Ouagadougou.

« L’objectif de cette rencontre est de réunir de nouveau des participants d’une formation qui a eu lieu à Dakar en mai 2017 », précise Célestin Compaoré, coordonnateur de l’Association SOS jeunesse et défis. Il s’agit de faire le point de cette rencontre, selon Abdrahamane Ouédraogo, chargé de programme à Girl génération au Burkina Faso et  de mettre à jour les contacts des organisations participantes.   En plus de cela, ce rendez-vous permettra d’élire cinq ambassadeurs parmi les participants,  a annoncé le chargé de programme.

Les destinataires de cette réunion sont venus de différentes provinces du Burkina  et se familiariseront davantage avec l’approche de Girl génération,  selon Célestin Compaoré, coordonnateur de l’Association SOS jeunesse et défis. Pour lui, c’est une approche innovante en matière de lutte contre la pratique de l’excision au Burkina Faso.

Il  a également ajouté que cette approche permettra de mettre l’accent sur la communication pour l’abandon de la pratique de l’excision.     Les échanges de ce jeudi ont enfin porté sur les perspectives de collaboration pour le compte de l’année 4 du programme.       

Mounirou Kaboré/ Kabré, une participante, a  avoué avoir «beaucoup appris », notamment sur la façon  d’utiliser  la communication pour approcher la population et  la sensibiliser afin qu’elle-même  participe  à la lutte contre les MGF. Elle a aussi confirmé la mise en pratique des acquis de la formation de Dakar au sein de leurs différentes organisations.

Girl génération au Burkina Faso est un programme de communication pour le changement social. Il vise à utiliser la communication  sociale pour changer les normes sociales.

Aimé KPODA (Stagiaire)

Burkina24