Assistance aux médias pendant les élections de 2020 : Le rapport rendu public

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Pendant les élections législatives et présidentielles de novembre 2020,  l’Observatoire Burkinabè des Médias (OBM), l’Association des Retraités de l’Information et de la Communication (ARCI) et le Conseil Supérieur de la Communication (CSC) ont initié un projet d’assistance aux médias. Le projet pilote a concerné 12 organes de presse dont Burkina24. Du 18 au 20 novembre 2021 à Ouagadougou, est organisé un atelier de restitution à ce propos. 

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12 rédactions dont trois organes de presse écrite, trois presses en ligne, trois radios et trois télévisions, ont été accompagnés dans le sens de renforcer leurs capacités en matière de traitement du discours électoral durant tout le processus des élections couplées du 22 novembre 2020.

Arsène Evariste Kaboré,  Secrétaire général de l’Observatoire burkinabè des médias (OBM), a expliqué que l’objectif visait à appuyer les rédactions.  

« Pendant le processus électoral, nous avons vu qu’il fallait apporter quelque chose à la presse. Parce que tout simplement nous étions dans une période difficile avec les djihadistes qui nous imposaient un comportement donné. Comme il y avait des provinces dans lesquelles on ne pouvait même pas s’approcher pour organiser les élections, on s’est dit que le discours politique aussi devrait être apaisé. Et pour que le discours politique soit apaisé, il faut que la presse joue un rôle crucial », a-t-il souligné.

Arsène Evariste Kaboré, Secrétaire général de l’Observatoire burkinabè des médias (OBM)
Arsène Evariste Kaboré, Secrétaire général de l’Observatoire burkinabè des médias (OBM)

C’est ainsi que 12 mentors ont été placés dans les rédactions de manière à apaiser le discours politique, « à ce qu’il n’y ait pas de dérapage non seulement, avant, pendant mais aussi après les élections ». Il a laissé entendre qu’il était satisfait de cette expérience. Il a fait savoir que l’OBM est en train de réfléchir sur l’institutionnalisation des mentors dans les rédactions.

…la moindre virgule mal placée, où le moindre mot mal choisi peut susciter des réactions parfois inattendues…

Rabankhi Abou-Bâkr Zida, représentant le ministère en charge de la communication, a salué l’initiative.

« C’est une très belle initiative, avoir des mentors qui retournent au sein des rédactions pour essayer d’apporter un soutien et beaucoup plus pour du professionnalisme aux acteurs actuellement en place dans un contexte électoral. Je crois que c’est quelque chose qu’il faut saluer. Parce que vous savez que c’est des périodes de tensions, des périodes où la moindre virgule mal placée, où le moindre mot mal choisi peut susciter des réactions parfois inattendues donc c’est inviter les gens à travailler de manière professionnelle en respectant les règles d’éthique et de déontologie », a-t-il relevé.

Par ailleurs, il a laissé entendre que le souhait c’est que ce soit de façon permanente que les journalistes de façon consciente et professionnelle travaillent en respectant toute ces règles-là…

Jules César KABORE

Burkina 24

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