Lutte contre le chômage : L’université populaire du Faso/Yaya Karim Drabo apporte sa contribution

L’université populaire du Faso/Yaya Karim Drabo a procédé au lancement de ses activités  le jeudi 03 février 2022 à Ouagadougou. L’objectif était d’informer le public de ses différentes sessions de formation qui auront lieu bientôt dans les différentes régions, provinces et villes du Burkina Faso. 

Promouvoir l’expertise locale à travers la formation professionnelle des métiers, tel est l’engagement de l’université populaire du Faso/ Yaya Karim Drabo pour l’émancipation de la société. Cela, à travers l’apport des experts dans chaque corps de métier. Cette initiative vise non seulement à doter la production locale de connaissance et des savoirs techniques mais aussi la construction d’une société résiliente qui reflète une dynamique réelle amorcée par les citoyens.

De ce fait, « les principes pédagogiques et les activités de formation ne doivent pas se dérouler sur le mode de l’intellectualisme habituel mais être toujours liés aux conditions de vie réelles des milieux populaires et doivent répondre à leurs désirs de savoir pour l’action émancipatrice », a confié Dr Habibou Fofana, vice-président de l’université populaire du Faso.

En effet, l’université populaire du Faso est une initiative qui date de quelques années et dispose à ce jour d’un siège à Ouagadougou au sein duquel se trouve une bibliothèque. La bibliothèque est celle du défunt Yaya Karim Drabo, celui là dont l’Université porte le nom et qui s’était engagé pour la promotion des initiatives locales. C’est une bibliothèque de plus de 5000 livres qui traitent des scènes sociales.

« Ce n’est pas une université classique », a notifié  Dr Habibou Fofana. Et d’indiquer que c’est de permettre à des jeunes gens qui sont déscolarisés de se former ou des jeunes qui ont des compétences pour avoir des outils pour expérimenter des choses. « Ce sont des formations de courte durée et qui ne donnent pas de diplôme et c’est une institution mobile qui se déplace à l’intérieur du pays là où le besoin y est », a-t-il mentionné.

A l’en croire ces formations ont été mises en place grâce à l’appui technique de leurs correspondants locaux. A noter que ces formations sont gratuites. Dr Habibou Fofana informe que l’université est à la recherche des partenaires et des personnes intéressées pour accompagner l’initiative. Ce sont entre autres les corps de métier tels que la maçonnerie, l’électricité, la mécanique, le maraîchage, et les métiers du cuir qui sont prises en charge par l’université.

Dores et déjà pour cette année, ils informent le public que les sessions de formation seront bientôt lancées et cela dans plusieurs localités du pays.

Wakiyatou KOBRE (Stagiaire)

Burkina 24