Dr Luc Marius Ibriga repose désormais dans sa terre natale

Décédé le 25 décembre 2022, Luc Marius IBRIGA, ancien et premier Contrôleur d’Etat de l’ASCE-LC a été inhumé  mardi 03 janvier 2023 à Tenkodogo, dans le Centre-Est. C’était en présence des membres du gouvernement,  parents,  amis et collaborateurs. Tous ont salué l’intégrité de l’homme de droit.

Après la messe d’absoute à l’église de Tenkodogo qui était riche en bénédictions, le cortège funèbre  a pris la  direction de son domicile au secteur 6 pour son inhumation. Plusieurs personnalités y compris celles de l’extérieur ont effectué le déplacement à Tenkodogo pour rendre   un vibrant hommage au Dr Ibriga.  Tous sont unanimes  que l’illustre disparu a mené le bon combat.

Pour ses collaborateurs particulièrement, il  est le symbole de la démocratie, de l’intégrité, de la lutte contre la corruption. Selon le  porte-parole du gouvernement  le Pr Ibriga « est un véritable commis de l’Etat ». L’actuel contrôleur de l’ASCE-LC, Philipe Néri Kouthon Nion a révélé que  le site web de l’institution a reçu plusieurs messages d’hommage en la mémoire d’IBRIGA  à travers le monde.

Ce qui témoigne de la grandeur de l’homme. Il a par ailleurs  ajouté que  « IBRIGA continue de respirer à travers chacun de nous ». Pour lui, sa disparition laissera un vide implacable sans doute. C’est d’ailleurs pourquoi il a invité la jeunesse à s’inspirer de Ibriga qui est un artisan de la bonne gouvernance et de l’intégrité.

Dr Ra-Sablga Seydou Ouédraogo, qui a aussi pris la parole au nom de l’Association Mémoire consciente a salué dans la mémoire de IBRIGA presque en sanglot. Il a souligné qu’IBRIGA s’est battu pour donner sa vie à une citoyenneté pleine de conscience.

Il s’est donné également pour la construction d’une mémoire des associations de la société burkinabè. A ses yeux, l’ancien contrôleur général d’Etat est un modèle d’éthique pour le peuple burkinabè.

Jean Pierre  Ilboudo, ami d’enfance du défunt  depuis 1956 a, lui aussi, salué la contribution de l’homme dans l’édification d’un Burkina  prospère. Sa première fille IBRIGA Hilda a quant à elle  souhaité que le combat de son père se poursuive pour permettre aux Burkinabè de vivre dans un pays de paix.

OUMOU SANA 

Correspondante de Burkina 24 à Tenkodogo