Tribune | Lutte contre le terrorisme «Vaincre le péril terroriste à tous les coups !» (Salif Nikiéma)

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Ceci est une chronique d’un citoyen, Salif Nikiéma, sur la lutte contre le terrorisme intitulée « Vaincre le péril terroriste à tous les coups ! »

 Concitoyennes et concitoyens, Patriotes burkinabè de tous les horizons,

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La crise sécuritaire demeure la préoccupation majeure des autorités de la transition tant et si bien que de nombreuses mesures sont prises au niveau de l’armée et dans des secteurs multiples. Dans le système sécuritaire, chaque chaînon est mis en branle en  vue de résorber ce mal qui enlise la marche glorieuse de notre nation. De cette même manière, tous les Burkinabè se doivent de s’impliquer à l’échelle de la capacité de chacun à y contribuer.

À tous les patriotes avérés et convaincus de la victoire prochaine de nos forces combattantes, il ne faut aucunement laisser envahir notre esprit de combattant par la moindre parcelle de doute ou encore nulle raison ne doit verser notre espoir dans la fatalité !

Aujourd’hui plus que jamais, nos forces combattantes sont des plus engagés pour la reconquête intégrale de la terre de nos ancêtres. Face aux cycles infernaux des attaques terroristes, nos forces combattantes opposent une farouche résistance dans la protection des civils et mènent subséquemment des combats victorieux.

Ces victoires d’étape sont à l’actif des FDS, des VDP et de l’ensemble des autorités en charge de la question sécuritaire. Cependant, les acquis nous convainquent qu’il faut impérativement garder en permanence la rage de vaincre et les aptitudes triomphalistes : ces deux éléments relèvent des hauts faits de guerre qu’il ne faut en aucune manière laisser briser par les officines mercantilistes qui cherchent à tout va à dévorer l’âme de notre unité nationale et partant démoraliser nos troupes aux seuls desseins macabres de tenir notre peuple en laisse.

Lire également👉Lutte contre le terrorisme : « Nos FDS, nos VDP que nous avons recrutés sont le Wagner du Burkina Faso » (Olivia Rouamba)

Diantre ! Ces couleuvres ne passeront jamais au travers de la gorge des vaillants et patriotes burkinabè ! Sans fausse modestie, nous devons devant le mérite de nos hommes et femmes engagés pour la défense de la patrie, reconnaître leur bravoure, leur dynamisme, leur esprit de gagnant. Autant nous leur devons une fière chandelle, autant nous devons constituer le ferment d’une solidarité agissante et pour toujours ! Pour ainsi dire, le devoir de sauver notre pays à travers une unité d’action appelle tout Burkinabè à s’y déployer avec verve, opiniâtreté et engagement résolu.

Burkinabè de tous les bords, Burkinabè de l’intérieur et de la diaspora, nous n’avons qu’un seul pays à défendre face à toute sorte de prédation, d’où qu’elle vienne.

C’est une lapalissade de le dire, mais il convient que chaque patriote soit en tout état de cause dans une posture permanente de faire obstruction aux plans de déstabilisation et éviter que  notre pays ne sombre dans les méandres et décombres de l’histoire.

Cette guerre qui est imposée à notre pays par des obscurantistes nous met hardiment face à des défis de conquête de souveraineté nationale des plus absolues et d’une libération de l’emprise monstrueuse et cruelle des ennemis de la patrie. Le terrorisme a enregistré nombre de fois des meurtrissures profondes mais jamais la volonté de vaincre n’a périclité, elle s’est à contrario forgée des effluves enivrantes de sang coulées des vaillants compatriotes, de l’anxiété des populations et des larmes des veuves et orphelins infortunés.

Oui, la traversée périlleuse commande davantage des actes sacrificiels en solidarité avec le Président de la transition qui inspire par sa vaillance et sa ferme volonté à sortir le Burkina Faso des sentiers battus.

En effet, face aux impératifs sociaux, économiques et politiques de combattre la violence armée ainsi que les innombrables défis posés par la situation sécuritaire, nous devons sans ambages faire corps avec le jeune Président car cela y va de la survie de la nation.

Par conséquent,  cet appel n’implique pas des choix tendancieux mais une cause à défendre pour sortir définitivement du psychodrame et conjurer ensemble le sort funeste qui plane sur le ciel burkinabè depuis 2016.

Burkinabè, nous avons encore des efforts à faire et mieux nous sommes condamnés à défendre sans complaisance un idéal commun : la Patrie.

Salif Nikiéma

Citoyen burkinabè 

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