Burkina Faso : Les membres de la FESYTRAT/B outillés sur les réglementations liées aux transports

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Les membres de la Fédération des syndicats des travailleurs et auxiliaires du transport du Burkina (FESYTRAT/B) ont entamé ce vendredi 7 avril 2023 une formation de 48 heures sur les textes régissant le secteur des transports. Les bénéficiaires verront également leurs connaissances et leurs compétences renforcer sur « l’utilisation des véhicules de l’État dans le contexte d’insécurité : quelles contributions au profit des chauffeurs de la fonction publique ? ».  

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Afin d’aider les chauffeurs à s’imprégner davantage sur les tenants et les aboutissants en matière de règlementation sur l’utilisation des véhicules et sur les stationnements dans la ville de Ouagadougou, la Fédération des syndicats des travailleurs et auxiliaires du transport du Burkina (FESYTRAT/B) a initié une formation à cet effet.

Omar Stéphane Yaméogo, secrétaire général de la FESYTRAT B

Omar Stéphane Yaméogo, secrétaire général de la FESYTRAT/B, est revenu sur l’importance de cette formation à l’endroit des membres.

« En tant que chauffeurs, nous sommes les premiers acteurs de la mobilité des populations et cela comporte des avantages mais aussi des inconvénients et nous expose à plein de situations », a-t-il souligné.

Il a précisé que la formation permettra sans nul doute aux participants de mieux assimiler les textes qui régissent leurs activités dans la ville de Ouagadougou afin de réduire les altercations avec les forces de l’ordre.

A en croire Omar Stéphane Yaméogo, cette formation va aboutir à des recommandations qui vont aider à prendre en compte les inquiétudes liées aux transports surtout avec le contexte sécuritaire.

« L’utilisation des véhicules de l’État dans le contexte d’insécurité : quelles contributions au profit des chauffeurs de la fonction publique? »

Pour Jean Ouédraogo, conseiller technique du ministre délégué chargé de la sécurité, cette formation est la bienvenue d’autant plus que le domaine des transports est durement touché du fait de l’hydre terroriste.

« Nous savons que le contexte du Burkina Faso est un contexte difficile et le monde du transport subit également les affres des groupes armés terroristes. Donc il était important de venir les encourager pour tous les efforts qu’ils font au quotidien dans le cadre de leurs activités. 

Il faut que le secteur du transport, face à cette situation adopte de nouvelles stratégies à l’interne pour leur permettre de mieux organiser le secteur et tenir compte de la menace qui est présente au Burkina Faso », a-t-il espéré.

Aminata Catherine SANOU 

Burkina 24 

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