Expertise nationale : Des réflexions pour sa meilleure contribution au développement du Burkina Faso

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L’Agence de promotion de l’expertise nationale (APEN) du Burkina Faso a organisé une réunion de sensibilisation et d’information les 7 et 8 juin 2023 à Bobo-Dioulasso. La rencontre vise à promouvoir l’expertise nationale à travers des réflexions sur les pistes de collaboration entre l’APEN et d’autres institutions.  

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« La tenue de cet atelier d’information et de sensibilisation va permettre un accompagnement mutuel pour la valorisation et la promotion de l’expertise nationale », indique la Secrétaire exécutive de l’Agence de promotion de l’expertise nationale (APEN) Sylvie Meda Sontié.

Les participants issus entre autres des directions régionales des ministères, des institutions régionales, des projets et programmes et des collectivités territoriales ont également pris connaissance des textes juridiques qui consacrent l’existence de l’APEN et sa mission de promotion et de valorisation de l’expertise nationale.

Comprendre les enjeux

Selon le président de l’Assemblée générale des experts Noufou Niampa, l’intérêt d’une telle initiative est de pouvoir expliquer l’impact de la promotion de l’expertise nationale sur les objectifs de développement.

« Là où il y a un problème de développement, il y a un problème expertises » qui n’ont pas su être utilisées à bon escient. Et en s’appuyant sur la contribution efficace de ses experts, le Burkina peut inverser la tendance du taux de 45% de sa population vivant au-dessus du seuil de pauvreté et accélérer sa croissance.

GD : Sylvie Meda SONTIE, Secrétaire exécutive de l’Agence de promotion de l’APEN, Noufou NIAMPA, président de l’Assemblée générale des experts, Charlotte BADO, représentante du gouverneur de la région des Hauts Bassins.

  Le potentiel de l’expertise nationale selon Noufou Niampa

L’expertise nationale peut élaborer une réflexion stratégique et endogène qui va permettre aux Burkinabè d’orienter et de s’approprier leurs politiques de développement, la création de richesses. Nous avons un système éducatif qui a la capacité de produire des diplômés que nous n’arrivons pas à employer. Et c’est dans l’expertise nationale que nous pouvons mieux utiliser ces experts potentiels. 

L’expertise est une mine d’or durable qui se développe. Contrairement aux mines d’or physiques qui s’épuisent avec le temps.

L’exportation de l’expertise nationale contribue au rayonnement de la diplomatie. Grâce au travail qualitatif qu’ils exercent à l’extérieur, les experts burkinabè valorisent notre pays. 

L’atelier a été marqué par deux colloques. Le premier a concerné les trois « grands groupes » que sont les experts constitués en Sociétés d’expertise, ceux évoluant en Société individuelle et les experts qui exercent dans l’administration publique. Cette cible a été sensibilisée sur les enjeux de sa participation à la promotion de l’expertise nationale.

Le deuxième colloque s’est adressé aux ressources humaines chargées de la passation des marchés. Il a consisté à des travaux de réflexion sur les mécanismes de valorisation de l’expertise nationale dans le cadre de l’exécution des marchés.

Les autorités régionales se réjouissent de cette initiative qui va renforcer la résilience des populations en ces moments de crises sécuritaire et humanitaire. Car, « l’expertise est au début et à la fin de tout processus de développement », rappelle la représentante du gouverneur de la région des Hauts Bassins, Charlotte Bado.

Aminata SANOU

Correspondante de Burkina 24 à Bobo-Dioulasso

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Un commentaire

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