Burkina Faso : 48h pour réfléchir sur l’inspection du travail dans le secteur minier

La 6e édition de la conférence nationale des inspecteurs et contrôleurs du travail a ouvert ses portes pour deux jours de réflexion à Ouagadougou, ce lundi 6 mai 2024. « L’intervention des services d’inspection du travail dans le secteur minier : difficultés et perspectives », est le thème qui va diriger les réflexions de cette édition.  

Venus des quatre coins du Burkina Faso, plus de 160 inspecteurs et contrôleurs du travail du pays sont réunis à Ouagadougou du 6 au 7 mais 2024, pour réfléchir sur les nouveaux défis de leur rôle dans le secteur minier. Selon Roland Sawadogo, directeur général du travail, il s’agit pour les acteurs d’échanger sur les mécanismes d’amélioration de l’intervention des services d’inspection du travail dans le secteur minier.

Il s’agit de réfléchir sur le renforcement des inspecteurs et contrôleurs afin d’être en phase avec les nouveaux défis de la sécurité et la santé dans le secteur ; sur l’organisation du travail dans les entreprises minières en lien avec la législation ; sur la pratique du travail temporaire, de la sous-traitance et du prêt de main d’œuvre, etc.

C’est ce qui a valu le choix du thème « L’intervention des services d’inspection du travail dans le secteur minier : difficultés et perspectives», selon Roland Sawadogo. « Les crises qui secouent le secteur minier sont révélateurs en partie des difficultés qui entravent très souvent l’intervention des services d’inspection dans le secteur », a-t-il fait remarquer.

A l’écouter, ces deux jours durant, les acteurs vont réfléchir à mettre sur la table des solutions liées aux différentes problématiques auxquelles fait face la gestion du secteur minier. Parmi ces difficultés, il a cité entre autres la situation des différentes mines et l’organisation du travail qui ne sont pas en phase avec la réglementation.

« La majeure partie des crises dans le secteur minier est due à l’organisation du travail. Le secrétariat technique a donc élaboré un document de base sur lequel va réfléchir ces acteurs », a-t-il ajouté.

Abdoul Gani BARRY 

Burkina 24 

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