L’ODJ veut traquer les crimes économiques et de sang

Dans l’objectif  d’œuvrer à l’application stricte d’une justice « équitable », l’Observatoire de la justice et de la démocratie (OJD) lance ses activités. Ses initiateurs étaient face à la presse ce samedi 12 mars 2016 à Ouagadougou.

L’OJD créée en février 2015 a lancé officiellement ses activités en mars 2016. A travers sa mise en place, ses initiateurs entendent  jouer un rôle dans la quête d’une justice équitable et d’une démocratie inclusive pour tous les Burkinabè.

Lanceur d’alerte.  Pour une association qui entend œuvrer  pour la justice et la démocratie, l’OJD interpellera les autorités sur des sujets pendants. A cet effet, elle envisage porter à la connaissance des autorités judiciaires les procédures d’enquête sur tout cas suspect de manquements à la justice et à la démocratie. Dans leur viseur, se trouvent en bonne place les crimes de sang et ceux économiques qui se sont produits depuis les trois dernières  décennies.

Pour réussir ses missions, l’association compte sur une collaboration avec des organisations et institutions évoluant dans le domaine de veille et d’alerte sur des questions judiciaires. Ces associations sont entre autres le MBDHP (Mouvement burkinabè des droits de l’homme et des peuples), le RENLAC (Réseau national de lutte anti-corruption), l’ONUDC (Office des nations unies contre la drogue et le crime), Transparency International et Interpol.

Comment alors atteindre les objectifs fixés ? Les responsables de ladite association comptent soumettre aux autorités et à la connaissance du public des propositions de récupération des biens et ressources mal acquis ainsi que le remboursement des marchés mal acquis et ou mal exécutés.

 L’OJD dispose de démembrements à l’extérieur du Burkina Faso en plus de ses antennes régionales et provinciales.

Mariam Ouédraogo (stagiaire)

Burkina24