Abandon du mandat d’arrêt contre Soro : « Soulagement » du Conseil national des Burkinabè de Côte d’Ivoire

Ceci est une déclaration du Conseil national des Burkinabè de Côte d’Ivoire qui déclare être soulagé par l’abandon du mandat d’arrêt contre Guillaume Soro dans l’affaire du putsch du 16 septembre 2015.

Déclaration du Conseil National des Burkinabè en Côte d’Ivoire suite à l’abandon du mandat d’arrêt contre le Président de l’Assemblée Nationale de Côte d’Ivoire

Le Conseil National des Burkinabè en Côte d’Ivoire (CNB-CI) a accueilli avec soulagement, le 6 juin dernier, l’abandon du mandat d’arrêt international contre Guillaume Soro, président de l’Assemblée nationale de Côte d’Ivoire, par le Tribunal militaire burkinabè.

Le Conseil note que cette décision juridiquement motivé  aurait dû intervenir depuis bien longtemps, tout comme le mandat en question lui-même n’aurait jamais dû être émis au regard  de la légèreté des preuves brandies ; en l’occurrence le fameux enregistrement téléphonique ramassé dans le domaine public et dont on ignore jusqu’à ce jour les concepteurs.

Tout en prenant acte de cette décision du Tribunal militaire qui vient ainsi mettre fin à plus de six mois de doute liés à l’enregistrement téléphonique présumé entre le président Guillaume Soro et l’ex-ministre burkinabè des Affaires étrangères Djibrill Bassolé, le Conseil voudrait saluer le sang froid des autorités ivoiriennes dans la gestion de ce différend. Lequel différend, il faut le rappeler a été crée de toutes pièces par l’ex-Premier Ministre de la transition Yacouba Isaac Zida.

Le Conseil estime qu’au départ, il y a eu machination, manipulation et trahison de la part de l’ex-Premier Ministre burkinabè dans ce dossier. Et comme de juste, le peuple burkinabè et le monde entier ont vite découvert le visage hideux de cet ancien soldat du régiment de sécurité présidentiel (RSP). L’option prise donc, six mois après, par le Tribunal militaire burkinabè prouve tout simplement que le mensonge à beau usurper  les apparences de la vérité, il finit toujours par être démasqué.

Vive l’Amitié Ivoiro-burkinabè

Fait à Abidjan le 08 juin 2016

Président

Salogo Mamadou