Consensus sur l’article 37 : « Ce ne sera pas avec nous », selon les députés de l’UPC
Le Président du Faso a indiqué le 12 décembre 2013 qu’il est possible de faire recours au référendum si les acteurs politiques n’arrivaient pas à un consensus sur la question de l’article 37 de la Constitution. « Le consensus ne se fera pas avec nous », a déclaré le député Armand Ouali, président sortant du groupe parlementaire de l’Union pour le progrès et le changement (UPC) lors d’une conférence de presse bilan ce 30 décembre 2013 sur les deux dernières sessions parlementaires.
Les députés du GP/UPC ont réaffirmé leur opposition à toute idée de modification de la Constitution sur la limitation des mandats présidentiels. Sur les propos du Chef de l’Etat à Dori le 12 décembre 2013, le député Louis Armand Ouali a d’abord tenu à préciser que le Président du Faso « n’a pas dit qu’il fera un référendum ».
Il a juste dit, selon le député, qu’il le fera s’il n’y a pas de consensus au niveau des acteurs politiques.
« Le consensus ne se fera pas avec nous », a toutefois martelé le député Armand Ouali. Le Président sortant du groupe a souhaité que l’exemple du Niger « serve de leçon » au Burkina. Quant à la stratégie de l’opposition, le député indique que « nous nous préparons en priant Dieu de nous éviter le pire ».
Aller à la rencontre « du peuple de sujets »
Mais plus concrètement, ajoute Armand Ouali, l’UPC utilisera « la force de l’argument » avec « le peuple comme acteur principal de lutte ». Le parti ira également à la rencontre des Burkinabè dans les zones non urbaines, car dit-il, « au-delà de Ouagadougou, c’est un peuple de sujets et non de citoyens ».
Concernant le bilan du groupe au Parlement lors des deux premières sessions parlementaires de la Ve législature, le président sortant a révélé que les 19 députés ont voté trois fois contre et se sont abstenus trois fois sur 41 projets de loi votés.
Quatre projets de loi ont été retirés par le gouvernement, dont celui portant sur le nouveau code minier.
Pour les députés de l’UPC, le gouvernement l’a fait « à cause des sociétés minières ».
De la confidence du député Ouali, ce premier exercice a été une phase d’apprentissage du fonctionnement du Parlement. Il assure que cet apprentissage est terminé, même si toutes les procédures n’ont pas encore été maîtrisées.
Ce premier exercice s’achève également avec le changement à la tête du groupe parlementaire UPC. C’est désormais la députée Rose Marie Compaoré/Konditamdé, nommée « la Lionne du Zoundwéogo », qui présidera la destinée du groupe.
Le président sortant a expliqué, pour justifier ce changement, que « chacun doit mesurer les limites de ses forces ». Rose Marie Compaoré a laissé entendre que son mandat s’inscrira dans « le changement dans la continuité ».
Abdou ZOURE
Pour Burkina 24
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Boula tu craint comment peut r?agir ainsi . le referendum est simple si u veux u vote oui sinon non mais utiliser le peuple sa craint vraiment
Paul Put, le peuple sera utilis? comme arme si une famille instaure une monarchie au Faso si ?galement le CDP fait un passage en force pour changer les donnes.
l’oposition,majorit? l’allure ou vont l? choses l? gens st fatigu?s ns somes pr?s ? tout ? ce qui va arriver arrivera.
olomam, on n’a pas peur du r?f?rendum, on a plut?t peur des voleurs d’urnes et de voix. On a ?galement peur des acheteurs professionnels de consciences par les moyens du peuple.Et puis, les mandats de ton pr?sident sont termin?s et je suis d?sol? pour toi.
Vous etes des laches.Pourquoi avoir peur d’un referendum? Yaura referendum pian!
Pas de s?nat, pas de r?vision de l’article 37. Le pays appartient a tous les burkinab? sans exception et non ? la famille compaor? et compagnie. 27 ans ?a suffit, passez la main ? quelqu’un d’autre soit-il du CDP.
« Mais plus concr?tement, ajoute Armand Ouali, l?UPC utilisera ? la force de l?argument ? avec ? le peuple comme acteur principal de lutte ? » Depuis quand on utilise le peuple comme une arme? COMME UN BOUCLIER? de tels propos me font mal au c?ur et je n’ose imagine ce que ces mercenaires pourraient nous faire si ils ?taient ? la t?te de ce Pays
@Anonyme,
Il n’y aura pas de terrain au Faso. As-tu vu des Zakaria Sawadogo au Senegal? Les elections au Senegal sont transparentes, libres et credibles. Est-ce la meme chose au Faso? Reponds d’abord a ces questions.
NON AU SENAT ET NON A LA MODIFICATION DE L’ARTICLE 37.
Bib??ga, qu’est-ce que l’opposition peut faire devant un tel r?gime policier ? Donne nous un exemple.
Ne prenez pas l’exemple du S?n?gal. Le S?n?gal a une tradition de d?mocratie d?puis les ind?pendance. Il n’a jamais connu de r?gime d’exceptions. Au Burkina, c’est un r?gime d’exception qui se dit d?mocrate. Au S?n?gal, quand tu tue, on te juge mais au Burkina, on te d?core.
Depuis quand une minorite impose sa loi a la majorite?? C’est un peu un monde a l’envers. Y en a marre. Je dois garder un profil bas parce que je suis CDP, c’est a ne rien comprendre. On vous a fait un cadeau en vous proposant « la proportionelle/le plus fort reste » afin que des partis sans poids reel puisse sieger pour la pluralite et vous n’avez pas pu convaincre. Un peu de serieux et d’humilite.
On commence vraiment a etre fatigue. Peut etre que ce truc de dialogue la ne marche plus comme vous le dite. Y En A MARRE
Je croyais que vous etiez de vrais democrates. Regarder un peu au senegal!!!
Si vous etes vraiment sur de votre truc, allez vous mesurer sur le terrain (Referendum) ou bien?
tomos vous avez raison mai ou se trouve l’opposition pendant qu’on truque les ?lections? Je pense qu’ils y sont pour quelque chose!
c’est a l’opposition de ce donner les moyens pour que ca n’arrive pas. Chacun a sa part de responsabilit? si l’opposition ?tait pr?sente comme il se doit ce ne serait pas arriv
Mr Bib??ga. Etes vous sur que les r?sultats ne seront pas truqu?s pour faire de sorte que le « OUI » l’emporte ? On a vu ce que les Zakaria ont fait. Et si on n’avait pas vu?
si vous ?tes aussi s?re de votre force allons au r?f?rendum!