Premier congrès de l’UPC : « Si Blaise passe en 2015, la démocratie est morte »

L’union pour le progrès et le changement (UPC) tient son premier congrès ordinaire à Ouagadougou les 21 et 22 juin 2014. La cérémonie officielle d’ouverture de ce rassemblement a eu lieu ce samedi 21 juin, à la « Maison du Peuple » où plusieurs autorités coutumières, religieuses et personnalités diverses notamment de l’univers politique de la Sous-région se sont retrouvées. Le président de l’UPC, Zéphirin DIABRE a fait savoir, lors de cette cérémonie, que ce congrès marque aussi un élargissement de la base de leur parti suite aux fusions opérées avec deux partis politiques du Burkina : « Les Verts du Faso et le Parti socialiste paysan ».

C’est pour « Faire de l’UPC, le moteur de l’alternance démocratique et du vrai changement en réponse aux aspirations profondes du peuple burkinabè » que l’union pour le progrès et le changement (UPC) tient son premier congrès ordinaire les 21 et 22 juin 2014 à Ouagadougou.

Le président du parti, Zéphirin DIABRE a inscrit d’une manière générale ce rassemblement dans la logique que « le peuple burkinabè a soif de progrès, de changement et d’alternance ». En effet, a-t-il continué,« 64% des burkinabè avaient témoigné depuis 2012 favorable la limitation du nombre de mandats présidentiels à deux, contre 53% en 2008 ».

La cérémonie officielle d’ouverture de ce congrès, premier de son genre depuis la création de l’UPC en 2010, a vu en général la participation active de plusieurs militants et personnalités de la classe politique burkinabè et de l’international en particulier. Il s’agit entre autres de la présence d’environ 1500 délégués de l’UPC venus des 45 provinces du Burkina et de la diaspora (Côte d’Ivoire, Mali, Niger, Gabon).

« Rassemblement » de partis politiques de l’opposition et de la majorité

Des délégations venues des Etats-Unis, de la France, d’Italie, de la Belgique, d’Allemagne, d’Espagne et de la Lybie ont impressionné la tenue de ce rassemblement. Des dizaines de représentants de partis politiques de l’opposition ou de la majorité au Burkina et de la Sous-région étaient également présents.

Il s’agit principalement de Le Faso Autrement représenté par son président, Ablassé OUEDRAOGO, de l’ADF/RDA représenté par son président Me Gilbert Noel OUEDRAOGO, du CDP représenté par Mahama SAWADOGO, de l’UNIR/PS, du PDS FASO METBA, du CFOP représenté par Jean Hubert BAZIE, une délégation conduite par Mamadou DIAWARA de l’union pour la république et la démocratie (URD), deuxième parti puissant au Mali et le chef de l’opposition politique nigérienne représenté par Al Moustapha GARBA.

Les militants de l’UPC, présents à ce congrès, dans la Maison du Peuple « remplie », ont affiché leur détermination à sauver la démocratie, estimant comme on a pu l’entendre, que « si Blaise COMPAORE passe en 2015, la démocratie est morte au Burkina Faso ». Deux partis politiques burkinabè, « Les Verts du Faso et le parti socialiste paysan » se sont fusionnés à l’UPC pour mener à bien le combat pour l’alternance, le progrès et le changement, a annoncé Zéphirin DIABRE.