Communauté Musulmane du Burkina Faso : El Hadj Moussa Kouanda officiellement installé

C’est officiel ! Le nouveau président de la Communauté Musulmane du Burkina Faso (CMBF) est désormais El Hadj Moussa Kouanda. Choisi depuis octobre 2021, c’est finalement à compter de ce samedi 18 juin 2022, que le nouveau président de la communauté prend les rênes de la faîtière pour un mandat de 5 ans.

Plébiscité pour remplacer El Hadj Abdramane Sana pour un mandat de 5 ans, par les congressistes du 13ème congrès de la Communauté Musulmane du Burkina Faso (CMBF), l’opérateur économique El Hadj Moussa KOANDA a été officiellement installé, ce samedi 18 juin 2022, avec pour défis, courant ces 5 ans, la restauration de la cohésion sociale et l’entente au sein de la communauté.

Installé par les 13 Imans des 13 régions du Burkina Faso, le nouveau président de la communauté a dit à sa prise de parole être conscient des défis majeurs qu’il doit relever surtout dans ces moments que vit le pays. « Dans le contexte où nous vivons actuellement, nous avons nécessairement besoin de nous donner la main.

Nous pensons qu’à partir de là, nous avons un travail à faire pour que l’islam soit régional et sans frontières. Dans l’islam, nous sommes pareils, sans distinction, il n’y a pas un islam malien, ivoirien, bref, l’islam est sans frontières. Nous remercions tous, pour se soutien indéfectible », a lancé El Hadj Moussa Kouanda.

Il a pris l’engagement de faire son possible pour la réussite des missions qui lui sont assignées. Cette célébration intervient au moment où la communauté célèbre ses 60 ans d’existence. A ce titre, des délégations venues du Bénin, du Sénégal, du Mali, de la Côte d’Ivoire, ont soutenu cette installation.

Au-delà d’une délégation gouvernementale et le fait que le Mogho Naaba Baongo soit le président d’honneur, plusieurs autorités coutumières et religieuses ont répondu présentes à ce rendez-vous, chose louée par le président de la communauté.

« Vous savez 60 ans, ce n’est pas 60 jours dans la vie d’une organisation. Du point de vie sociale, c’est aussi très énorme. C’est une communauté que nous avons toujours soutenue. Si la communauté musulmane va de l’avant, nous sommes sûrs que cela nous profitera.

La contribution de cette communauté, c’est comme sa contribution spirituelle lorsque nous sommes dans une mosquée. Ça permet d’éclairer et d’orienter. Nous savons tous l’ultime objectif, c’est se mettre ensemble pour que la nation puisse évoluer dans la dignité et la fraternité au bénéfice de tous », a indiqué le ministre en charge des affaires religieuses, Issaka Sourwema, au nom du gouvernement.

Abdoul Gani BARRY

Burkina 24

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