Mortalité infantile : L’ONG Terre des Hommes Lausanne prône l’utilisation de l’oxymètre de pouls au niveau des CSPS

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Afin de contribuer à la baisse de la mortalité infantile des moins de 5 ans au Burkina Faso, l’ONG Terre des Hommes Lausanne conduit un projet dénommé « Amélioration de l’identification des détresses respiratoires de l’enfant (AIRE) » dans deux districts sanitaires (Dédougou et Boromo) de la région de la Boucle du Mouhoun. Une présentation de ce projet a été faite ce mardi 21 juin 2022 à Ouagadougou. Il s’agissait de faire le plaidoyer pour l’utilisation des oxymètres de pouls dans les centres de santé et de promotion sociale (CSPS) au Burkina Faso. 

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Afin de contribuer à la baisse des décès liés à la pneumonie, un projet dénommé « Amélioration de l’identification des détresses respiratoires de l’enfant  (AIRE) » de moins de 5 ans en Afrique de l’Ouest, a été initié par un consortium de partenaire dont le lead est l’ONG ALIMA.

Financé par UNITAID, ce projet est mis en œuvre au Burkina Faso, au Mali, au Niger et en Guinée. Au Burkina Faso, il est mis en œuvre dans les districts sanitaires de Dédougou et de Boromo par l’ONG Terre des Hommes Lausanne.

Le projet AIRE vise essentiellement à contribuer à la réduction de la mortalité infantile en accélérant la mise à disposition, l’adoption de l’oxymètre de pouls intégré à la consultation de la Prise en charge intégrée des maladies de l’enfant (PCIME) au niveau des centres de santé de promotion sociale (CSPS) par le gouvernement burkinabè.

Amélioration de l’identification de l’identification des détresses respiratoires de l’enfant (AIRE)

Selon l’OMS, plus de 300 000 décès de pneumonie sont enregistrés chaque année en Afrique subsaharienne mais dont la plupart pouvait être évitée pour les enfants de moins de 5 ans. Le chef du projet « Amélioration de l’identification des détresses respiratoires de l’enfant  (AIRE) » à Terre des Hommes Lausanne, Adama Hema, a fait comprendre que l’utilisation de l’appareil l’oxymètre de pouls permet de lutter contre la mortalité infantile.

Le Représentant de la directrice de la santé de la famille, Moussa Kinda, a fait savoir que l’utilisation de cet appareil permet à l’agent de santé de savoir que le taux d’oxygène dans le sang est bas et de décider rapidement au niveau CSPS de transférer cet enfant au niveau CMA ou CHR pour une prise en charge efficace.

…réduire la morbidité et la mortalité infantiles…

« Des études ont révélées qu’une mauvaise identification des cas graves au niveau des centres de santé de promotion sociale et leur non-référence aux centres de soins hospitaliers sont des facteurs contribuant à des niveaux élevés de mortalité infantile.

Cela signifie que les enfants atteints de maladies graves telles que le paludisme, la pneumonie ne sont pas pris en compte ou sont mal diagnostiqués au niveau de ces centres de promotion de santé.

Pourtant, les oxymètres de pouls sont une intervention simple, peu couteuse, reproductible et précise qui pourrait aider à réduire la morbidité et la mortalité infantiles en diagnostiquant et en surveillant efficacement les enfants atteints d’hypoxémie qui est une complication potentiellement mortelle d’une pneumonie grave ainsi que d’autres affections, dont le paludisme grave », a-t-il souligné.

A l’écouter, l’utilisation de l’oxymètre de pouls est actuellement utilisé uniquement dans les grands centres mais pas dans les centres périphériques. Il a souhaité l’utilisation de cet appareil à la consultation PCIME au niveau des CSPS.

Jules César KABORE

Burkina24

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