Lutte contre le travail des enfants : Le comité national révise la stratégie nationale 2019-2023

Le Comité National de Coordination de la Stratégie Nationale de Lutte contre les Pires Formes de Travail des Enfants (CNC-SN/PFTE) réfléchit sur les détails de la mise en œuvre de la stratégie nationale de la lutte contre le travail des enfants du 11 au 12 octobre 2022 à Ouagadougou. Cette première session 2022,  lancée ce mardi 11 octobre, entend à travers des réflexions rétablir des bases solides pour l’efficacité de cette lutte au Burkina Faso. 

Le 07 mais 2019, le Burkina Faso adoptait la Stratégie Nationale 2019-2024 de lutte contre les Pires Formes de Travail des Enfants (SN-PFTE) et de ses plans action opérationnels. Au regard de la complexité de l’élimination  du travail des enfants malgré cette stratégie, le Comité National de Coordination (CNC) se réunit du 11 au 12 octobre 2022 pour évaluer et donner une orientation à cette stratégie pour le temps restant.

Le but de cette rencontre, selon Karlé Zango, directeur général de la protection sociale, est de réviser les  détails de cette stratégie juste avant sa fin qui est prévue en 2023. « L’année 2023 sera la dernière année de mise en œuvre de la stratégie nationale de lutte contre les pires formes de travail des enfants.

Les défis sécuritaires ont entraîné la fermeture des écoles. J’en appelle à votre sens élevé de responsabilité et de veille citoyenne afin qu’à l’issue de la présente session, des orientations soient formulées en attendant une évaluation définitive de la mise en œuvre », a-t-il exhorté.

Il s’agit toujours, selon ses propos, d’évaluer l’état d’avancement de cette stratégie en faisant une mise au point. Parlant des mises au point, le comité a, à l’occasion, fait le bilan de la stratégie depuis sa mise en œuvre.

« Malgré ces difficultés, les rapports que vous avez examinés affichent un taux d’exécution provisoire de 53,12% au titre de l’année 2021 et de 45,72% pour le plan d’action opérationnel 2019-2021. Le taux de réalisation du PAO 2019-2023 est passé de 27,63% en 2019 à 56,43% en 2020 puis à 53,12% en 2021 », a-t-il détaillé. Un bilan qui a permis d’engranger des acquis en matière de prévention, de réparation et de protection des enfants contre les pires formes de travail.

Cette rencontre s’inscrit dans la logique d’évaluation semestrielle de cette stratégie prévue depuis sa mise en œuvre.

Abdoul Gani BARRY

Burkina 24

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