Burkina Faso : Les notions de leadership féminin et de masculinité positive enseignées aux étudiants de l’ULB

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Dans le cadre du projet « Génération Egalité », l’Association des Jeunes pour le Développement Durable au Burkina Faso a initié un panel triptyque sur le « Leadership féminin ; égalité de genre, développement », au profit des étudiants de l’Université Libre du Burkina (ULB), le mardi 14 février 2023 à Ouagadougou. 

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Avec l’appui technique et financier de son partenaire Oxfam, l’Association des jeunes pour le Développement Durable au Burkina Faso a initié le projet « Génération Egalité » dans le cadre du Programme de Coopération Volontaire (PCV) dudit partenaire.

Mis en œuvre dans les régions du Centre, du Centre-nord, du Centre-sud et dans les Hauts-bassins, « Génération Egalité » est marqué par les séances de sensibilisation et de partages d’expériences sur le leadership féminin, la masculinité positive et le développement.

Freitas Cathia, la chargée de projet « Génération égalité »

Selon Freitas Cathia, la chargée de projet « Génération égalité », le panel triptyque sur « le leadership féminin, la masculinité positive et le développement », est l’un des dernières activités de ce projet de 6 mois débuté en Aout 2022.

« On sensibilise les responsables d’association sur les questions de leadership féminin de masculinité positive et de développement. Ces sensibilisations sont basées essentiellement sur une vidéo.  Cette vidéo de sensibilisation qui a été faite est diffusée ; ensuite on essaie d’échanger avec les participants sur ce qu’ils ont appris au cours de la projection », a-t-elle fait savoir.

Sebgo Wilfrid, l’un des conférenciers

A travers ce panel, Wilfrid Sebgo, l’un des conférenciers a pour objectif d’inculquer les valeurs de la masculinité positive aux jeunes garçons. « En tant qu’homme, nous devons œuvrer à l’égalité des genres, nous devons travailler à lutter contre les stéréotypes sur le genre. C’est inviter les jeunes à être des champions de la masculinité positive, à dire non aux violences basées sur le genre, et les inviter sincèrement à s’engager », a-t-il confié.  

Roukiatou Sedgo, coordinatrice de RAWS, conférencière

A entendre Roukiatou Sedgo, coordinatrice du RAWS, conférencière aussi, l’engagement des ainés, suscite le rêve chez les jeunes filles de pouvoir également s’engager. Selon elle, il y a un début de prise de conscience de la jeune fille en matière de leadership au Burkina Faso. Il en est de même concernant la masculinité positive même s’il reste beaucoup à faire.

« On a toujours l’impression que les femmes sont toujours en marge de certaines activités et de certaines décisions, surtout même de certains postes. Mais, je pense qu’il y a eu du travail ; ça commence à changer. On a espoir que demain on pourra avoir beaucoup d’hommes qui s’engagent auprès de leurs femmes. C’est un long processus, ce n’est pas facile mais quand on a quelqu’un qui a des notions sur la masculinité positive, il ne peut qu’encourager ses collègues, ses sœurs ».

Le débat sur le leadership féminin permettra à la jeune fille de savoir qu’elle a sa place dans la société et qu’elle doit exploiter le potentiel qui est en elle, selon Go Awa N, la chargée du leadership féminin à l’Université Libre du Burkina.

Akim KY

Burkina 24 

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