Filière musique au Burkina Faso : 30 acteurs outillés en Web marketing

Dans le cadre du projet d’appui à l’innovation et à l’accélération de la compétitivité de la filière musicale «Innovartiste-Booster» porté par VIVA INNOVA, 30 acteurs ont été outillés en Web marketing du 23 au 25 mars 2023 à Ouagadougou. Il s’agissait de renforcer les capacités professionnelles et opérationnelles des acteurs de la filière musique au Burkina Faso. 

Trente acteurs de la filière musique notamment des auteurs-compositeurs, artistes-interprètes, producteurs, managers et des distributeurs ont bénéficié d’une formation en Web marketing. Durant trois jours, c’est Charles Bazié, formateur, qui a outillé les acteurs culturels de la filière musique en Web marketing.

« La formation en Web marketing a consisté à renforcer les capacités des acteurs culturels en lien avec le numérique et le digital. Il s’agit, entre autres, du référencement, de la communication digitale, le marketing digital, le développement de certaines plateformes numériques », a-t-il souligné.

A l’écouter, cette formation permettra aux acteurs culturels d’accroitre leur réputation et d’améliorer la visibilité  de leurs œuvres artistiques.

Simone Bernice Pitroipa, participante et artiste chanteuse, a fait comprendre que la formation sera très bénéfique pour la suite de sa carrière musicale.

« J’ai appris comment me comporter sur les réseaux sociaux. En tant qu’artiste, c’est important de veiller sur son image. Avant, on y allait de façon novice. On tâtonnait. Maintenant on une base assez solide », a-t-elle lancé.

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Le président de VIVA INNOVA et coordonnateur du projet «Innovartiste-Booster», Issouf Zan, a rappelé que le projet vise à galvaniser les jeunes artistes qui sont sur le terrain.

« C’est un programme de renforcement de capacité de 30 acteurs de la filière musicale qui est cofinancé par le fonds de développement culturel et touristique avec l’appui de l’Union européenne. Le projet vise à former les nouveaux acteurs du domaine de la musique », a-t-il relevé.

Il a fait comprendre que l’idée de cette formation visait à amener les acteurs culturels à s’approprier des enjeux du numérique.

« Le monde est en ébullition, il faut que les artistes travaillent à s’approprier la technologie pour pouvoir être compétitifs sur le marché. Les artistes que nous sommes en train d’accompagner ont déjà un certain bagage, mais nous sommes en train de travailler à ce qu’ils puissent les affiner pour être compétitifs sur le marché burkinabè voire international », a-t-il indiqué.

Il a laissé entendre que d’autres projets sont en vue à savoir le développement d’un nouveau modèle économique et la réalisation des plans d’affaires dans le domaine musical.