BISO 2023 : Le ton est donné pour le vernissage d’exposition

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La Biennale Internationale de Sculpture à Ouagadougou (BISO) bat son plein depuis le 4 septembre dernier. En marge de cette biennale, le vernissage d’exposition s’est ouvert aux amoureux de la sculpture, le mercredi 4 octobre 2023.

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Véritable tribune artistique, la Biennale Internationale de Sculpture (BISO) est pensée pour mettre en lumière le domaine de la sculpture. Après deux éditions réussies, la biennale refait surface pour la 3e  fois. Après les phases de résilience, voici venu le moment pour les artistes de montrer leur savoir-faire aux yeux du monde, lors du vernissage d’exposition, qui a ouvert ses portes le mercredi 4 octobre.

Lire aussi 👉👉BISO 2023 : Des artistes sculpteurs en résidence pour une édition riche en couleurs

Pour le promoteur de la BISO, Nyaba Léon Ouédraogo, cette 3e édition est un symbole de résilience, au vu du nombre d’artistes venus de 12 pays, pour y participer. « En recevant plus d’une vingtaine d’artistes au Burkina qui viennent de 12 pays, cela montre la capacité du Burkina Faso à la résilience, à se dire oui ce n’est pas facile, mais nous restons debout, et nous allons gagner. C’est également un appel aux fils et filles de croire au destin du pays » a-t-il argué.

Nyaba Léon Ouédraogo, promoteur des BISO

Fruit d’un mois de résidence, ces artistes ont avec brio démontré leur savoir-faire notamment à travers leurs expositions. Véritables chefs-d’œuvres, ces objets exposés ne laissent personne indifférent. Et pour sa part, le sculpteur malien Mohamed Keita a opté exposer sur la thématique « entraide », qui est d’ailleurs matérialisé par des têtes d’animaux qui se tiennent par l’épaule.

« Entraide est une installation sculpturale qui parle du renforcement des liens communautaires à se préparer à affronter les défis du futur de manière plus résiliente tout en créant un réseau plus élargi, solide et durable des relations interpersonnelles des humains à relever les défis du présent et de l’avenir », explique l’artiste sculpteur.

Mohamed Keita, sculpteur malien

Même ferveur chez Demba Camara, sculpteur ivoirien. Prenant part à cette BISO, l’originaire du pays d’Houphouët Boigni a quant à lui penser à démontrer sa reconnaissance à travers ses créations. « J’ai programmé mon exposition par rapport au BISO, parce que des grands événements comme ça, il faut être reconnaissant. Ce n’est pas permis à tout le monde de rentrer dedans. Donc, si tu as eu la chance d’y participer, il faut être reconnaissant », a-t-il soutenu.

Pour  la réussite de cette édition, des partenaires techniques et financiers y ont prêté main forte, en l’occurrence, l’Union Européenne, le ministère de la culture des arts et du tourisme, et le FDCT. A voir déjà les réalisations faites courant cette BISO 2023, Fiohan Caryne Traoré/Béni, directrice générale du FDCT n’a pas tari de mots pour saluer ce projet.

« Permettez-moi de féliciter l’association Art et Culture BISO pour la pertinence et la qualité de son projet qui entre en étroite ligne avec les objectifs du PAIC GC car il permet la création d’œuvres, la professionnalisation des artistes plasticiens, le partage d’expériences entre artistes, ainsi que la mise en marché des produits et services culturels issus de cette résidence », a-t-elle fait cas.

Cette édition se tient sous la thématique « feu des origines ». Elle se tient du 4 septembre au 8 novembre 2023, à Ouagadougou.

Sié Frédéric KAMBOU

Burkina 24

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