Journalisme sensible aux conflits : La 7e édition du «Prix PaxSahel» lancée

Les membres du réseau d’initiatives de journalistes (RIJ) ont procédé au lancement de la 7e édition du «Prix PaxSahel pour le journalisme sensible aux conflits» ce jeudi 12 octobre 2023 à Ouagadougou. Ce prix est destiné aux journalistes du Burkina Faso, du Mali et du Niger. 

La septième édition du «Prix PaxSahel pour le journalisme sensible aux conflits» est lancée. Les œuvres en compétition doivent être celles publiées entre le 1er octobre 2022 et le 10 octobre 2023.

Tous les postulants sont appelés à envoyer leurs dossiers en ligne sur [email protected] ou physiquement au siège du réseau sis à Ouagadougou non loin de la mairie de Bogodogo. Ce, du 13 octobre au 20 novembre 2023. Pour plus de détails, les candidats peuvent consulter le site du réseau via cette adresse : www.paxsahel.com. Les critères de participation y sont.

Marc Doh, président du comité d’organisation

«Un jury composé de professionnels des médias et d’experts dans le domaine des conflits sera mis en place pour analyser les productions et retenir les meilleures œuvres dans trois catégories que sont: télédiffusion/mojo, radiodiffusion, presse écrite/presse en ligne. Les lauréats de la 7e édition seront primés le 1er décembre prochain au cours d’une cérémonie. Nous aurons un lauréat par catégorie à primer au titre des prix officiels», a précisé Marc Doh, président du comité d’organisation.

En dehors des trois prix officiels, il y a deux prix spéciaux dont celui de Koffi Ametepé pour l’intégration et un prix d’encouragement offert par le comité national de coordination des actions du G5 Sahel à un candidat qui serait distingué à travers son œuvre selon les missions du G5 Sahel.

Marc Doh a tenu à rappeler que ce prix vise à promouvoir l’excellence dans le traitement de l’information liée aux conflits, aux crises et à toute information en lien avec la dégradation de la cohésion sociale. «Le lancement de ce concours découle du constat que les médias peuvent être des vecteurs d’un vivre-ensemble harmonieux ou être des acteurs aggravants des situations conflictuelles», a-t-il confié.

Pour Jean Carem Kaboré, coordonnateur du RIJ, la particularité de cette édition est qu’elle est organisée à un moment où le Burkina Faso est engagé dans des opérations de reconquête du territoire national qui est une affaire de tous, a-t-il soutenu.

«Et qui parle d’opération de reconquête, parle d’actions des journalistes et nous faisons la promotion du journalisme de paix qui est le journalisme sensible aux conflits», a-t-il déclaré en soulignant que c’est une occasion non seulement pour le RIJ mais aussi pour les journalistes et les autorités afin de «voir comment on peut améliorer ce prix, comment on peut mieux améliorer l’organisation et comment on peut accompagner les journalistes pour des productions de qualité et en quantité». Ce concours est organisé par le RIJ avec le concours de la Deutsche Welle Akademie (DW Akademie).

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