Brakina-Sodibo : Une nouvelle ère s’ouvre avec la signature de la convention collective

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La cérémonie officielle de signature de la convention collective d’établissement de Brakina-Sodibo a eu lieu le mardi 31 décembre 2024 à Ouagadougou. La signature de cette convention collective marque un tournant décisif dans l’histoire sociale de Brakina-Sodibo.  

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Après plusieurs années de tractations, l’imbroglio autour de l’entreprise Brakina-Sodibo a connu son épilogue par un dénouement heureux. En effet, cela s’est matérialisé par la signature d’une convention collective.

De prime abord, Bronne Benjamin, le directeur général de la Brakina a notifié que la signature de convention collective résulte de la volonté des deux parties à doter l’entreprise d’un cadre légal et règlementaire. Pour lui, cela témoigne de l’engagement de Brakina-Sodibo de travailler à l’amélioration des conditions de travail et de vie de ses employés.

Bronne Benjamin, le directeur général de la Brakina

En outre, il a ajouté que plusieurs objectifs sont visés à travers la signature de la convention. Il s’agit, entre autres, de la consolidation des acquis du travailleur, de l’amélioration des conditions de travail des employés et de l’engagement de bâtir une entreprise dynamique.  « Nous nous engageons à veiller à l’application de cette convention et à maintenir un dialogue social, constructif afin que les intérêts de toutes les parties prenantes soient pris en compte de manière équilibrée », a-t-il rassuré.

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Quant à Hamidou Sawadogo, secrétaire général du ministère en charge de la fonction publique, il a salué l’esprit de conciliation et de concession dont a fait preuve les parties prenantes pour parvenir à la signature officielle de la convention.

Hamidou Sawadogo, secrétaire général du ministère en charge de la fonction publique

Il a d’ailleurs exhorté les autres entreprises à emboîter le pas. « Je lance un appel aux acteurs des secteurs d’activités qui n’en disposent pas, qu’ils emboîtent le pas. Afin que tous les secteurs d’activités soient progressivement couverts par une convention collective pour un apaisement du climat social, gage de développement économique et social de notre pays », a-t-il souhaité.

Aminata Catherine SANOU

Burkina 24

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