Meeting du 31 octobre 2023 : La coordination des OSC du Burkina Faso fait sa lecture

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Suite à l’annonce du meeting prévu le 31 octobre 2023, la coordination des OSC du Burkina Faso a fait une sortie médiatique, ce mardi 24 octobre 2023. 

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« Nous prenons à témoin tout le peuple burkinabè face aux agissements provocateurs de la CGT-B qui ne vise aucun intérêt général si ce n’est que de défier le peuple engagé et surtout de mettre en œuvre leurs ambitions cachées », a d’emblée cité Ghislain Dabiré, porte-parole de la coordination des OSC du Burkina Faso, malgré le fait que la CGT-B a insisté qu’elle n’est pas initiatrice de ce meeting.

A l’en croire, la situation actuelle du pays devrait créer un disfonctionnement au sein de la fonction publique, chose qui n’est pas le cas, grâce à l’effort des autorités. « Dans un pays comme le nôtre, et surtout à l’étape actuelle de sa vie, nous devons dire que depuis longtemps, il devrait exister même des fonctionnaires sans salaire, fort heureusement cela n’est pas le cas, et ce, grâce à l’engagement de cette population consciente qui n’a aménagé aucun effort pour accompagner son président », a-t-il ajouté.

Ghislain Dabiré, porte-parole de la coordination des OSC du Burkina Faso

« La CGT-B et nous, nous ne sommes pas en bras de fer. Nous ne sommes pas des parties antagonistes. Nous sommes tous des Burkinabè, seulement que nous sommes arrivés à un moment de notre parcours où on ne se comprend pas.

Il n’y a pas eu de dialogue, et c’est la CGT-B qui est venue porter une lecture de la situation, c’était à la CGT-B de rentrer en contact avec ceux qui sont déjà là, de s’imprégner des réalités. Nous ne pouvons pas combattre d’autres Burkinabè », a martelé Ghislain Dabiré.

« Nous regrettons amèrement de voir cette usurpation d’une très chère organisation qui auparavant était digne dans tous les combats auprès des populations devenue aujourd’hui celle manipulée pour des intérêts individuels et égoïstes, allant même jusqu’à prioriser des questions de personnes au-delà de la chose publique », conclut la coordination des OSC du Burkina.

Lire aussi 👉🏿 « Si désormais ce sont les gens qui sont dans les carrefours et les ronds-points qui dirigent, c’est que nous devons être inquiets » (Moussa Diallo)

Sié Frédéric KAMBOU 

Burkina 24 

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