Transport ferroviaire : Le train voyageurs relie désormais Ouagadougou à Niangoloko à seulement 6 000 FCFA

Ceci est une chronique de Josué BONKOUNGOU sur l’actualité ferroviaire.

Dans un communiqué publié sur sa page Facebook, l’entreprise SITARAIL a annoncé l’extension de la desserte du train voyageurs jusqu’à Niangoloko, gare frontalière du Burkina Faso avec la Côte d’Ivoire, assurant ainsi une couverture complète de ce service sur toute la partie burkinabè du réseau ferroviaire.

Mieux, l’entreprise annonce une révision à la baisse de ses tarifs voyageurs de l’ordre de 20%, passant de 7 500F à 6 000F pour la liaison Ouagadougou-Bobo Dioulasso et même jusqu’à Niangoloko.

Outre ces nouvelles mesures concernant le service voyageur, SITARAIL annonce également la mise en œuvre, au profit des commerçants riverains des gares ferroviaires, d’un service fret spécial pour l’acheminement de leurs marchandises à destination de la Côte d’Ivoire (Bouaké et Abidjan) compte tenu de l’impossibilité pour le train voyageurs de circuler en territoire ivoirien sur décision des autorités de ce pays.

Une décision qui avait été décriée par certains acteurs de l’activité ferroviaire et occasionné des blocages des circulations des trains, malgré l’assurance donnée par le Ministre burkinabè en charge des Transports qui avait indiqué que des discussions se mènent entre les deux états afin de lever cet obstacle.

En attendant l’issue de ces discussions, nous osons espérer que les nouvelles mesures prises par l’entreprise, à savoir l’extension de la desserte jusqu’à Niangoloko, la baisse des tarifs et la mise en œuvre d’un service fret spécial, contribueront à baisser la tension et à mettre un terme aux actes de blocage de la voie ferrée qui est un maillon essentiel de la chaîne d’approvisionnement de notre pays.

L’autorité publique, via la SOPAFER-B, a récemment mis garde contre toute récidive de ces actes condamnés par la loi. En clair, les auteurs de blocage ou d’agression quelconque de la voie ferrée s’exposent à des poursuites judiciaires.

Josué Bonkoungou (Éditorialiste)