Burkina Faso : Le CEGECI solidaire avec les orphelins des forces combattantes

Le Centre de  Gestion des Cités (CEGECI) a offert des kits scolaires à 200 enfants des FDS (forces de défense et de sécurité) et des VDP (Volontaires pour la défense de la partie) tombés pour la patrie, le  samedi 28 septembre 2024, à Ouagadougou. 

À l’orée de la rentrée scolaire 2024-2025, plus de 200 orphelins des FDS et des VDP tombés sur le champ de bataille pour la défense de l’intégrité du territoire national ont reçu des kits scolaires de la part du Centre de Gestion des Cités. Ainsi chacun enfants est reparti avec un sac à dos garni de tout le nécessaire pour reprendre le chemin de l’école.

Gon Tali Martine Ky, directrice générale du CEGECI a laissé entendre que ce geste se veut symbolique et prouve que leur structure pense également aux familles des forces combattantes tombées sur le champ d’honneur.

À cet effet, elle a salué la bravoure et l’engagement de ces hommes et femmes qui luttent «farouchement» pour le retour de la sécurité et de la paix au Burkina Faso.

«Ces femmes et ces hommes tombés dans la lutte anti-terroriste ont laissé des familles endeuillées derrière eux, des parents meurtris, des enfants désormais sans père ou mère. Il appartient à la communauté nationale, l’Etat en premier, de prendre soin de cette future génération afin que le sacrifice de leurs parents ne soit jamais vain», a-t-elle dit.

Elle a souligné qu’à travers ce geste que le CEGECI s’inscrit résolument dans la vision de l’Etat en matière de responsabilité sociale des entreprises sans laquelle, «l’Etat lui-même cesse d’être le régulateur social par essence».

Représentant le directeur général de l’action sociale des armées, la sous-lieutenant Françoise Coulibaly a affirmé que ce geste du CEGECI va contribuer à soulager les enfants des FDS et VDP tombés sur le champ de bataille. «Ce sont de braves Burkinabè qui ont donné de leurs corps et âmes pour que le Burkina Faso triomphe. Paix à leurs âmes», a-t-elle imploré.

« Papa, maman, la guerre n’est pas finie. Vos collègues se battent toujours nuit et jour et nous avons la certitude que la victoire sera pour bientôt. Papa, maman, nous ne sommes pas orphelins. Après votre départ, de bonnes volontés s’occupent de nous. Je veux citer l’exemple du Centre de Gestion des Cités qui, aujourd’hui, a décidé de nous accompagner dans notre cursus scolaire en nous offrant des kits scolaires », a-t-il exprimé leur gratitude.

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