Sécurité : Roch Kaboré au camp Naba Koom II

Le président du Faso en poste depuis deux ans s’est rendu ce 3 janvier 2018 au camp Naaba Koom II qui sert de base au  Groupement de Sécurité et de Protection républicaine (GSPR), cet ensemble « hétéroclite » formé sur les cendres de l’ex-RSP pour assurer sa sécurité

Le Groupement de Sécurité et de Protection républicaine est composé d’une centaine d’hommes et de femmes militaires, gendarmes,  policiers avec en leur sein un personnel civil du service médical. La visite a été l’occasion pour le lieutenant-colonel Boukari Baggna, commandant du groupement de présenter l’ « assemblage apparemment hétéroclite, (qui) malgré les difficultés de départ liées à la nouveauté du concept continue de se bonifier en s’appuyant sur les différences, les spécificités et les compétences de chaque entité ».

Accompagné de son haut représentant Moumina Chérif Sy, rapporte le service de communication de la présidence, le chef de l’Etat qui n’a « jamais eu cette occasion » de s’y rendre y est allé pour saluer et remercier l’équipe pour l’action qu’elle  mène quotidiennement pour la sécurisation de l’institution qu’est la Présidence du Faso.

En ce début d’année, après avoir pris connaissance des réalités du groupement, le chef suprême des armées s’est engagé selon le service de communication à « examiner avec la plus grande minutie » les préoccupations qui lui ont été soumises par le commandant du GSPR  en vue d’une amélioration des conditions de travail des membres qui le constituent.

Instants de communion ce mercredi après-midi avec le Groupement de sécurité et de protection républicaine au Camp Naaba Koom II #BurkinaFaso pic.twitter.com/zEQoMfYXX6

— Roch M. C. KABORE (@rochkaborepf) January 3, 2018

Face aux éléments qui assurent sa sécurité, peut-on lire dans le communiqué, le commandant en chef  a partagé avec eux sa vision de la Présidence du Faso qu’il supervise. « Dans l’institution que nous dirigeons le maître-mot c’est la loyauté à la défense de la démocratie et des institutions républicaines ; le maître-mot c’est notre engagement collectif dans la discipline à faire avancer les choses ; le maître-mot c’est le développement pour le peuple burkinabè en général ».