Education au Burkina Faso : 85 centres d’éducation de base non formelle fonctionnels
Le Ministère de l’éducation nationale, de l’alphabétisation et de la promotion des langues nationales (MENAPLN), à travers la direction générale de l’éducation non formelle (DGENF), a organisé un atelier afin de faire le bilan du projet de relance des centres d’éducation de base non formelle (CEBNF), ce vendredi 4 décembre 2020 à Ziniaré.
Les acteurs de l’éducation se sont retrouvés à Ziniaré, dans le Plateau central, pour faire le bilan de la mise en œuvre du projet de relance des centres d’éducation non formelle. Il s’agira d’apprécier les activités mises en œuvre pour la relance des centres d’éducation de base non formelle (CEBNF), dégager les points faibles et les forces de cette relance, proposer des solutions aux problèmes recensés, échanger sur les expériences réussies, dégager des perspectives pour les années à venir et proposer et adopter un modèle de capitalisation des expériences réussies.
Avant l’ouverture de la séance des travaux, Oumou Zagré/Konaté, Directrice de l’éducation non formelle des adolescents, a expliqué le bien fondé des CEBNF. Pour elle, les CEBNF sont « des alternatives éducatives qui accueillent des adolescents et des enfants de 9 à 16 ans. Ils constituent une opportunité de formation pré- professionnalisante et constituent une alternative au chômage ».
Malgré l’existence de ces centres depuis 1995, ils n’ont pas pu être fonctionnels sur tout le territoire burkinabè. En effet, en 2018, un état des lieux a montré que quarante-et-un (41) centres sur 96 existants ont réouvert dont onze (11) avec seulement le cycle de base, quatorze (14) avec le cycle des métiers, et seize (16) avec les deux cycles.
C’est forte de ce constat, que la Direction générale de l’éducation non formelle (DGENF) a, en janvier 2019, engagé des actions en vue de la relance ou dynamisation de ces centres. Le projet a ainsi bénéficié de l’accompagnement des partenaires tels que l’Unicef et le Secrétariat permanent des Engagements nationaux et des Programmes d’Urgence (SP/ENPU).
Aujourd’hui au moins quatre-vingt-cinq (85) centres sont fonctionnels dans plus d’une soixantaine de communes, selon le Rapport bilan de mise en œuvre du projet de relance des CEBNF (2019-2020).
Un des partenaires du projet, Hamidou Compaoré, représentant le secrétaire permanent des engagements nationaux et des programmes d’urgence, s’est dit satisfait pour ce qui a été déjà engagé. Il a souhaité que les acteurs s’approprient du dossier et le mènent à bon terme. « Nous ne ménagerons aucun effort pour les accompagner », a-t-il souligné.
Le maire de la commune de Léo, Abdoul Mamané Nébié, a d’ores et déjà apprécié cette dynamique qui, selon lui, « permet de rattraper ces enfants, proposer des formations avec l’aide de partenaires. Chez nous on subventionnait les CEBNF. Ce qui a été un plus pour les partenaires qui essaient de dynamiser ces centres. Du point de vue local, c’est très sensible ».
Irmine KINDA
Burkina24
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