CEDEAO : Mohamed Ibn Chambas est le nouveau président de la Task Force/SLE

 Le président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré, a procédé à l’installation des membres de la Task force sur le Schéma de Libéralisation des Echanges (SLE) de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), ce mardi 14 décembre 2021 à Ouagadougou.

Ils sont au nombre de 07, les nouveaux membres de la Task Force de la CEDEAO qui ont reçu leur lettre de mission officielle, pour un mandat de 4 ans non renouvelable. Créé le 25 novembre 2015, par le président de la communion de la CEDEAO, le premier mandat de la Task Force a été dirigé par Salou Djibo de 2016 à 2020.

Le deuxième mandat est conduit par le diplomate ghanéen, Mohamed Ibn Chambas, assisté par 6 collaborateurs à savoir Ahmid Ahmed du Niger, M. Malamin Sanyang de la Gambie, Monisoye Olorunsola Afolabi du Nigeria, Kalou Doua Bi de la Côte d’Ivoire, Djobo Kpandi du Togo, et Justin Bayili du Burkina Faso.

Le président de la commission de la CEDEAO, Jean Claude Kassi Brou, a rappelé à l’équipe entrante sa mission. « Le mandat de la Task Force sur le Schéma de Libéralisation des Echanges (SLE) est d’assurer la mise en œuvre effective de la libre circulation des personnes et des biens dans l’espace communautaire, notamment par le biais de l’arbitrage et le règlement à l’amiable des litiges entre Etats membres ainsi que le plaidoyer et la médiation auprès des hautes autorités politiques des Etats membres », a-t-il indiqué.

La Task sur le SLE travaille sous la surveillance du président du Faso « Champion de la libre circulation des personnes et des biens de l’espace CEDEAO ».   Pour lui, la Task Force est un outil principal dans la facilitation des échanges de la sous-région Ouest africaine. « Principal instrument de liberté économique, la Task Force apparait comme une opportunité pour les acteurs économiques des Etats membres de la CEDEAO pour développer un commerce intrarégional », a souligné Roch Marc Christian Kaboré.

Le nouveau président de la Task Force, Mohamed Ibn Chambas, a indexé les tracasseries routières et le manque de volonté des acteurs politiques à aller vers une intégration économique, comme la cause qui empêche le développement du commerce dans l’espace CEDEAO. La nouvelle équipe s’est dit consciente des défis dans un contexte de crise sanitaire et sécuritaire.

Mohamed Ibn Chambas a exprimé sa volonté de faire bouger les lignes. « La CEDEAO aura bientôt 50 ans, il est inadmissible que le point de commerce intercommunautaire, soit à un niveau précaire, moins de 15% du commerce total. Nous devons lutter afin que le commerce intracommunautaire atteigne 60% des échanges », a-t-il clamé.

Akim KY

Burkina 24 

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