Fédération de la Filière des Arts Plastiques et Appliqués (FEFAPA) : Les membres du bureau exécutif national installés

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A la suite du renouvellement de son bureau exécutif national, les nouveaux membres du bureau de la Fédération de la Filière des Arts Plastiques et Appliqués ont été installés ce jeudi 15 septembre 2022.

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Fort d’une dizaine de membres, c’est Georges Bayala styliste modéliste qui est porté à la tête de la Fédération de la Filière des Arts Plastiques et Appliqués. Son installation et celle de ses futurs collaborateurs  ont été effectives ce jeudi 15 septembre 2022.

Créée en 2015, la FEFAPA est née de l’idée de structurer la filière des arts plastiques et appliqués au Burkina Faso en vue de sa promotion et de son développement au profit de ses acteurs. Elle était jusqu’à ce jour pilotée par Moumouni Sawadogo, artiste peintre. Après sept ans à la tête de la FEFAPA, Moumouni Sawadogo a qualifié son mandat de « très difficile ».

Moumouni Sawadogo, président du bureau exécutif national sortant
Moumouni Sawadogo, président du bureau exécutif national sortant

Néanmoins il a laissé entendre que malgré les difficultés, de nombreux acquis ont été engrangés. « Nous sommes arrivés à initier des projets.  Il y a la loi 1% artistique que nous avons pu obtenir au niveau du ministère de la culture pour permettre de mieux structurer le domaine de la culture. Il y a aussi le mécanisme d’acquisition des œuvres d’art 2020 et 2021 », a-t-il cité entre autres.

Cependant de nombreux défis restent à relever et la responsabilité incombe désormais à Georges Bayala qui a placé son mandat sous le signe de la cohésion et du rassemblement car mentionne-t-il les défis sont énormes. « C’est une fédération à deux sous filières. Cela veut dire qu’il y a du monde. Ce sont des gens qu’il faut gérer, ce sont des projets qu’il faut gérer, ce sont des opportunités aussi qu’il faut créer », a-t-il soutenu.

Georges Bayala, président du bureau exécutif national entrant
Georges Bayala, président du bureau exécutif national entrant

Pour y arriver, le nouvel entrant dit espérer un accompagnement de leur ministère de tutelle. En effet, depuis sa création, la FEFAPA n’a bénéficié d’aucun fonds pour lancer véritablement ses activités. « Nos attentes sont vraiment énormes. C’est de dire à notre ministère de tutelle que l’idée de créer la FEFAPA est une très bonne idée. Mais ce qui serait bien pour pouvoir nous permettre d’aller plus loin, c’est de nous donner un peu de moyen pour pouvoir activer notre activité », a conclu Georges Bayala.

Aminata Catherine SANOU

Burkina 24

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