Ouagadougou : Un Festival pour magnifier le tô sous toutes ses formes

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Du 09 au 11 décembre 2022 au musée national de Ouagadougou s’est tenue la première édition du festival du tô. Le festival a été organisé en collaboration avec l’association Negabonon et Viviane Bationo.  Il a pour  but de promouvoir les mets locaux.

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« Consommons ce que nous produisons ». Le festival du tô n’entend pas être en reste de ce slogan. Selon les organisateurs, l’idée du festival va de pair avec celle du gouvernement qui prône la consommation des produits locaux.

Placée sous le thème « manger ensemble, symbole de bon vivre ensemble et de cohésion sociale », la première édition du festival du tô va bon train, inspiré du programme du gouvernement qui invite à la consommation et à la promotion des produits locaux. La promotrice et ses associés veulent redonner au tô son lustre d’antan, car délaissé de nos jours. Viviane Bationo, promotrice du festival, a clairement indiqué qu’elle veut « faire connaitre le tôt dans toute sa diversité et à tout le monde ».

Le tô fait partie des nourritures de base de nos communautés au Burkina Faso donc « manger le tô, c’est valoriser le plat national », a estimé Mantoro / Ouédraogo Zalia, l’une des marraines de ce festival.

Lamien /Ouando, présidente fondatrice de l’association negabonon
Lamien /Ouando, présidente fondatrice de l’association negabonon

Pour elle, le tô n’est pas seulement destiné à la nutrition. Il est aussi un signe de respect et de cohésion en Afrique surtout au Burkina Faso. « La belle-famille donne du tô à la famille de la mariée en signe d’acceptation de celle-ci dans sa nouvelle famille. Aussi on donne le tô lors des funérailles en signe de respect », a illustré pour sa part Lamien Ouando, présidente fondatrice de l’association negabonon.

Exposition de plusieurs variétés de tô

Ce festival a permis à de nombreuses participantes d’exposer plusieurs variétés de tô en fonction de leur région et de leur culture d’origine. Le tô faut-il le rappeler est un mets local fait de pâte de céréale (très souvent le maïs) accompagnée de sauce. Mets traditionnel, il est dans les habitudes alimentaires de bon nombre de Burkinabè.

Véronique Traoré (stagiaire)

Burkina 24

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