Festival des Identités Culturelles : Clap de fin pour la 5e édition !
Depuis le 3 décembre 2022, Ouidi et la cité universitaire de Kossodo de Ouagadougou ont vibré à travers le festival des identités culturelles. Cette activité dont l’objectif était de mettre en lumière les valeurs culturelles par le biais des projections cinématographiques a refermé ses portes le samedi 10 décembre 2022.
La 5e édition du Festival des identités culturelles (FESTIC) a débuté le 3 décembre 2022. Les rideaux sont tombés sur cette édition le samedi 10 décembre. Avec pour leitmotiv de promouvoir les valeurs et identités culturelles africaines, le FESTIC durant toute une semaine n’a pas dérogé à la règle en projetant des films afin de contribuer pleinement au renforcement des identités culturelles.
En effet, pour cette édition, c’est entre autres plus de vingt-quatre films qui ont été projetés réunissant environ 300 et 400 festivaliers sur l’ensemble des deux sites.
A l’instar des projections de films, la tenue d’un panel sur la contribution du cinéma au patrimoine culturel et une soirée de découverte et de partage d’expériences et de connaissances ont contribué à aiguiser les connaissances des festivaliers tant pour la qualité du débat que les connaissances acquises.
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En outre, la clôture de cette 5e édition a été ponctuée par une remise de prix aux meilleurs films qui se sont démarqués de par leur pertinence du sujet, la réalisation et la qualité technique des productions cinématographiques.
Parmi les 3 films fictions long métrage, 9 films fictions court métrage, 4 films documentaires long métrage, 6 films documentaires court métrage, et 2 films d’animations qui ont été présentés, c’est finalement « Sleeping negro » ; « 17 août à 17 heures » ; « la trace de Kandja » ; « on the surface » qui repartent respectivement comme meilleurs films dans leur catégorie. Des prix spéciaux ont été attribués également.
« Trésor tissé » repart avec le prix spécial du jury. La « Trace de Kandja » et « Madame L’ambassadrice » finissent avec le prix du CNA et prix du public.
Pour Hamidou Belem, chargé de mission, représentant du ministre de la communication, de la culture des arts et du tourisme, « c’est avec ce genre de festival que le public prend conscience de son important patrimoine et leur identité », a-t-il laissé entendre.
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A en croire Wend-Lassida Ouédraogo, président du FESTIC, vu la qualité de l’organisation, a tenu à souligner que dans l’optique de mieux faire la promotion des films entrant dans la sauvegarde de nos richesses culturelles et identitaires, les prochaines éditions se tiendront de façon biannuelle.
Djemal Saddam El Abdallah SIBA (Stagiaire)
Burkina 24
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