Édito | L’heure de la lutte héroïque a sonné !

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Depuis que le pays s’est retrouvé dans l’œil du cyclone terroriste, la guerre n’a sans doute pas fait autant rage. Piquées au vif par l’engagement massif des Burkinabè notamment dans les rangs des Volontaires pour la défense de la patrie (VDP), les forces du Mal ont décidé d’engager toutes leurs forces et leurs énergies macabres dans la bataille, multipliant les offensives. Mais en face, les échecs, les succès, la sueur, le sang, ont fortifié les « boys » courageux. Les assaillants sont en train d’être assaillis…

Ces dernières semaines, plusieurs localités éparpillées sur toute l’étendue du territoire national ont été sous le feu ennemi. Une soixantaine de camions ont même été incendiés sur la tristement célèbre RN3, rappelant l’attaque de Gaskindé qui avait précipité la chute de Damiba.

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Mais ce sont là peut-être les dernières convulsions d’un monstre qui sent son heure venue. Car en face, les Forces de défense et de sécurité (FDS) et leurs supplétifs ont du répondant. Et ils font mieux que se défendre. Ils sont à l’offensive. Frappes aériennes, embuscades, démantèlement de bases terroristes,… les « boys » ont retrouvé un nouvel entrain et se battent avec hardiesse.

Admirables de courage, nos soldats ont fait flotter à nouveau le drapeau national sur Solenzo, capitale des Banwa, qui échappait depuis des mois à la République. « Le combat pour l’indépendance totale a commencé. La bataille contre l’ennemi qui occupe nos terres est en train de commencer », a sonné le chef de l’Etat, le Capitaine Ibrahim Traoré à la veille du 11- Décembre.

La marche triomphale vers l’horizon du bonheur

Cette offensive sur le terrain est appuyée par des réformes comme la création de régions militaires, de nouvelles bases aériennes, ainsi que l’acquisition effective ou en cours de nouveaux équipements. Tout ça représente un coût et comme toujours, l’équation du nerf de la guerre se pose.

En exemple, pour le recrutement des 50.000 VDP, le grand argentier a fait les calculs : leur prise en charge va coûter au budget de l’Etat 36 milliards de FCFA par an et leurs équipements et moyens logistiques évalués à 106 milliards. Où trouver tout cet argent ? De belles idées ont été émises.

Le ministre de l’Economie a sorti plusieurs propositions, notamment une contribution volontaire de chaque Burkinabè ; le prélèvement de 1% sur le salaire net des travailleurs du public, du privé, des membres de l’ALT ; ainsi que des prélèvements sur les taxes sur certains produits de grande consommation. Aboubacar Nacanabo a aussi annoncé que certaines sociétés comme l’ARCEP et la LONAB, qui disposent de fonds propres, pourraient se saigner pour soutenir l’effort de guerre.

Le pays compte également sur des partenaires étrangers pour aider le peuple burkinabè dans sa marche triomphale vers l’horizon du bonheur. Comme quoi, le « Pays des Hommes intègres » est prêt à saisir toutes les mains « honnêtes » tendues !

La Rédaction

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Un commentaire

  1. Self reliance as in Negroid African reliance are very much same thing but it is very very dangerous to have dependency in ongoing war against terrorists beyond what that capacity may do without foreign assistance.
    Henry Author Price Jr aka Kankan

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