Covid-19 au Burkina Faso : L’ONG Equipop dresse le bilan du projet Droits et santé des femmes

L’ONG Equipop et ses partenaires ont dressé le bilan du projet « Droits et santé des femmes au Burkina Faso : Prévenir et réduire les vulnérabilités en contexte de crise et post-crise covid-19 », ce jeudi 23 mars 2023 à Ouagadougou. Ce projet avait pour objectif de contribuer à réduire et prévenir les vulnérabilités des femmes et des filles en matière de droits et de santé en contexte de crise et post-Covid-19 au Burkina Faso.

Le covid-19 a augmenté la vulnérabilité des femmes dans le domaine économique, sanitaire et social. Afin de réduire cette vulnérabilité des femmes, l’ONG Equipop et ses partenaires ont mis en œuvre le projet « Droits et santé des femmes au Burkina Faso : Prévenir et réduire les vulnérabilités en contexte de crise et post-crise covid-19 ».

Ce  projet visait à renforcer le pouvoir et les capacités d’action des femmes afin qu’elles soient plus résistantes face à la crise et qu’elles deviennent des actrices de changement dont les voix comptent dans les décisions.

Ce projet a été mis en œuvre durant deux ans et demi dans les villes de Ouagadougou, Bobo-Dioulasso et Kaya par un consortium composé de l’association des femmes juristes du Burkina Faso, ONG Voix de femmes et l’initiative Pananetugri pour le bien être de la femme.

Lancé le jeudi 28 janvier 2021, le projet est arrivé à son terme et le bilan a été dressé ce jeudi 23 mars 2023.

Rakiéta Ouangrawa, représentante du consortium, a fait savoir que le projet a contribué à un changement dans la vie des femmes. A l’écouter, avec les multiples sensibilisations, des femmes arrivent à parler des violences basées sur le genre en public.

« Selon les témoignages des femmes, nous sentons qu’il y a une réduction des violences basées sur le genre. Des femmes se sont engagées à continuer la sensibilisation. Il y a des hommes qui dénoncent des cas violences basées sur le genre. Nous sommes très satisfaits du projet », a indiqué Rakiéta Ouangrawa.

La représentante du ministère de la santé, Habibou Sarembé, a rappelé qu’avec ce projet il y a beaucoup d’actions à savoir des formations, des  sensibilisations et des appuis. Elle a relevé qu’elle est satisfaite de l’exécution du projet.

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En rappel, c’est avec l’appui financier de l’Agence française et développement (AFD) et l’appui technique de l’ONG Equipop que le projet « Droits et santé des femmes au Burkina Faso : Prévenir et réduire les vulnérabilités en contexte de crise et post-crise covid-19 » a été initié.