Concours directs de la fonction publique 2023 : La mise en garde de Bassolma Bazié !

Le ministre d’État, ministre en charge de la fonction publique, du travail et de la protection sociale, Bassolma Bazié, a officiellement lancé les épreuves de composition des concours directs au titre de l’année 2023, ce samedi 12 août 2023 à l’Ecole nationale d’administration et de magistrature (ENAM), à Ouagadougou. 

C’est accompagné de plusieurs autres ministres dont celui des enseignements supérieurs que Bassolma Bazié, ministre d’État, ministre en charge de la fonction publique, du travail et de la protection sociale, a donné le ton des épreuves de composition des concours directs donnant droit à l’admission à la fonction publique.

7 218 postes sont à pourvoir pour 1 969 736 candidatures enregistrées

« Les concours d’aujourd’hui vont se dérouler dans les 13 régions de notre pays. Le gouvernement a pris les dispositions malgré les difficultés sécuritaires, la pression budgétaire de concéder à ce que nous ayons 7 218 postes à pourvoir cette année. L’année passée ça ne valait pas ce nombre. Au niveau des candidatures, nous avons pu enregistrer 1 969 736 candidatures. L’année dernière, le nombre était au-delà des 2 millions », a indiqué Bassolma Bazié.

S’il y a eu augmentation de postes à pourvoir et une diminution de candidatures « c’est parce que la plateforme qui a été conçue pour que les candidats s’inscrivent a été architecturée de telle sorte que dès lors vous ne remplissez pas les conditions d’inscription, vous ne pouvez pas le faire », a expliqué le ministre en charge de la fonction publique.

Le ministre d’État a aussi réitéré à l’occasion les principes auxquels le gouvernement est attaché. « La présence ici, c’est d’encourager tous les acteurs et de réitérer un certain nombre de principes auxquels le gouvernement tient sincèrement ; la question de la transparence, de l’équité, du sérieux dans l’organisation des textes pour recruter la ressource humaine qui doit servir l’Etat», a-t-il rappelé. Il a de facto mis en garde quiconque les transgresserait.

« Nous réitérons notre ferme volonté à faire en sorte que toute attitude qui ne serait pas conforme aux règles édictées, l’intéressé, qu’il soit un candidat, qu’il soit un examinateur, un directeur ou même un ministre, l’intéressé répondra de ses actes», a-t-il averti.

Hamidou Sawadogo, Secrétaire général (SG) du ministère en charge de la fonction publique, du travail et de la protection sociale et président du comité de pilotage des concours directs de la fonction publique, a d’emblée reconnu les difficultés liées à la session de l’année 2022. « L’année dernière nous avons eu beaucoup de difficultés au moment de la correction et de la délibération», a-t-il dit.

Cette année, il a foi qu’avec la nouvelle plateforme (e-concours) développée par les compétences du ministère, les résultats seront meilleurs. «Cette année, il y a une nouvelle plateforme qui a été développée par des compétences à l’interne… On se souvient que nous avons déjà les résultats du recrutement des 2000 agents des eaux et forêts ; c’est l’œuvre de la nouvelle plateforme. Nous espérons que ça va continuer ainsi pour nous permettre d’avoir très rapidement les résultats», a-t-il déclaré.

Tambi Serge Pacôme ZONGO 

Burkina 24