Promotion des langues locales : La CODILL en fait son combat ultime

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La phase de présélection de la première édition de la Compétition de débats oratoires et d’interprétations en langues locales (CODILL) s’est tenue le samedi 22 février 2025 à Ouagadougou. Cet événement a rassemblé 39 étudiants issus d’universités publiques et privées, venus défendre leurs convictions autour du thème crucial « Diversité linguistique, unité nationale ».  

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La CODILL se veut une plateforme d’expression et de valorisation des langues locales du Burkina Faso. Dans sa mission de promouvoir et valoriser les langues locales du Burkina Faso, la Compétition de débats oratoires et d’interprétations en langues locales (CODILL) a vu le jour.

Les participants, formés essentiellement d’étudiants ont rivalisé d’éloquence et de maîtrise linguistique pour convaincre un jury exigeant, composé d’experts en langues et communication.

Ibrahim Guiro, promoteur de la CODILL

De ce fait, les débats ont été riches en arguments et en idées, reflétant la diversité des points de vue sur le rôle des langues locales dans la construction de l’unité nationale. Les interprétations, quant à elles, ont permis de mettre en lumière la beauté et la richesse des langues du Burkina Faso.

« L’idée est partie du constat qu’il n’existait pas de compétitions d’art oratoire dans nos langues maternelles. Malgré le fait que beaucoup de jeunes mélangent leurs langues à des expressions françaises, nous avons décidé de lancer ce projet, qui a reçu le soutien de nos enseignants », a expliqué Ibrahim Guiro, promoteur de la CODILL.

Pour cette première édition de la compétition, les candidats ont relevé le défi avec brio, rivalisant d’éloquence et de maîtrise linguistique en mooré, dioula et fulfudé. Chaque langue en compétition a été portée par un ambassadeur de renom, témoignant de l’importance accordée à cette initiative.

Abi Koné, participante

Pour les participants, cette initiative est la bienvenue, en ce sens qu’elle présente une batterie d’opportunités. « J’ai aimé l’initiative parce qu’elle met en valeur nos traditions et notre identité. Je suis fière d’avoir participé à la compétition en langue dioula », a reconnu Abi Koné, étudiante en psychologie à l’Université Joseph Ki-Zerbo.

Les candidats ont été évalués par un jury composé d’experts en langues nationales, en communication et en art oratoire. Les critères de sélection ont porté sur la maîtrise de la langue, la qualité de l’argumentation, l’éloquence et la capacité à captiver l’auditoire.

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