Festival international de graffiti : Une 2e édition qui rend hommage aux FDS

En vue de promouvoir l’art du graffiti, un festival a été initié : le festival international de graffiti « Graff Saha ». Pour une deuxième édition, l’art du graffiti bat son plein à Ouagadougou  depuis le 16 janvier et ce jusqu’au 20 janvier 2024, à Ouagadougou. 

Aussi méconnu du grand public, l’art du graffiti se bat tel un beau diable pour occuper un rang assez considérable dans le secteur culturel burkinabè. A côté des disciplines telles que la danse, la musique, la photographie, et autres, le graffiti est mis aux oubliettes, car pratiqué par une minorité de personnes. Que faire alors pour donner à cet art un éclat, c’est tout le sens du festival international du graffiti.

« Un festival spécialement dédié au graffiti tout simplement parce que le graffiti n’est pas aussi connu et pourtant il y a des graffeurs ici au Burkina. Cet art est très méconnu voilà pourquoi nous avons eu l’idée d’organiser ce festival pour le faire connaître », a révélé Ousmane Guigma alias « Manoos », coordonnateur du festival.

Deuxième du genre, ce festival s’articule autour de la thématique « Les murs ont des oreilles », à écouter le coordonnateur du festival, ce thème est une manière de mettre en valeur les murs qui eux aussi peuvent servir de canaux de communication. « Les murs ont des oreilles ce n’est pas forcément dire que les murs entendent ce que nous disons mais ont envie d’entendre ce que nous disons à travers nos graffiti, à travers ce que nous faisons comme art », a élucidé le coordonnateur du festival.

Actualité nationale et internationale oblige, l’AES est fortement représentée dans cette édition, notamment avec la participation des graffeurs Nigériens et Maliens. Venu de la République du Mali, pays membre de l’AES, Christian Macaire Bayala a tenu à prendre part à ce festival pour dit-il soutenir un frère passionné de l’art du graffiti. En outre, il a saisi l’occasion pour rendre un vibrant hommage aux Forces Armées Maliennes (FAMa) à travers ses pinceaux.

« Lors de la première fois je n’avais pas pu faire le déplacement parce que nous étions dans l’insécurité. Du coup je m’étais promis qu’à la prochaine édition si j’arrive à traverser la frontière saint et sauf j’allais carrément dédier mes œuvres aux FAMa, aux FDS et aux VDP, parce que si aujourd’hui je suis là à cette édition c’est d’abord parce que j’ai voyagé en toute sécurité », a dit Christian Macaire Bayala.

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Sur les murs de l’ASECNA, des dessins sont alors perceptibles. FDS, héros de la nation, et bien d’autres embellissent les lieux. Rendez-vous est donné pour la 3^e édition avec plus d’innovations.

Sié Frédéric KAMBOU 

Burkina 24 

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