Lutte contre le terrorisme au Burkina Faso : African Initiative met à contribution des acteurs de la société civile, de l’éducation, des religieux, des coutumiers et des FDS

L’Association russo-burkinabè « African Initiative » a organisé une conférence-débat sur le thème « Jeunesse, éducation et lutte contre le terrorisme au Burkina », le samedi 20 juillet 2024, à Bobo-Dioulasso. Y ont pris part, des acteurs de la société civile, de l’éducation, des religieux et coutumiers ainsi que des représentants des Forces de défense et de sécurité (FDS). 

À Bobo-Dioulasso, Evariste Loyara, enseignant et coordonnateur Général d’Actions pour le changement positif des comportements – Burkina Faso (ACPC-BF) ; Lassina Sanou, représentant de la chefferie coutumière de Bobo-Dioulasso et Nestor Podassé, de Planète des jeunes patriotes (PJP) ont été les principaux conférenciers de la conférence-débat voulue par l’Association russo-burkinabè « African Initiative ».

Tenue sous le thème central « Jeunesse, éducation et lutte contre le terrorisme au Burkina », les trois conférenciers ont chacun développé un pan de ladite thématique. Le premier intervenant, Evariste Loyara, a abordé la sous-thématique « Investir dans l’éducation de la jeunesse ».

Le conférencier a fait savoir sa conviction de la nécessité d’améliorer l’accès à l’éducation pour les jeunes et de développer des programmes éducatifs axés sur la tolérance et le respect. Il a insisté sur le fait qu’il faille encourager l’engagement des jeunes dans des activités extrascolaires positives.

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Lassina Sanou, au nom de la chefferie coutumière de Bobo-Dioulasso,  a entretenu sur la « promotion du dialogue interculturel et interreligieux » dans la lutte contre le terrorisme. Il a fait comprendre qu’il faut garantir une éducation de qualité aux jeunes et privilégier la tolérance interculturelle et religieuse. Pour Lassina Sanou si les jeunes font de la tolérance leur cheval de bataille, le Burkina Faso vaincra bientôt le terrorisme.

Nestor Podassé, en développant la dernière sous-thématique « autonomiser les jeunes pour prévenir la radicalisation », a proposé que l’on investisse dans les activités génératrices de revenus au profit de la jeunesse.

A l’en croire, cela va permettre aux jeunes de résister aux propositions des terroristes. Le président de l’association russo-burkinabè, Soumaila Ayo Azenwo, est convaincu que le tarissement des ressources des terroristes est l’une des solutions à ce problème qui endeuille le Burkina Faso depuis une décennie maintenant. « Notre objectif, c’est en un mot de tarir leurs ressources humaines. Le gouvernement à travers un excellent travail par les armes a réussi à contenir la menace terroriste », a-t-il indiqué.

A travers cette conférence-débat, « African Initiative », des dires de son président, a souhaité sensibiliser la jeunesse burkinabè afin qu’elle change de mentalité et arrive à faire face aux avances terroristes. Jeny Burk, coopérant russe, a remercié les acteurs de la société civile et les autorités pour leur implication dans la recherche de solutions au terrorisme.

« Le thème est d’actualité et nous remercions les autorités pour leur implication. Cela montre à quel point la Russie et le Burkina Faso sont déterminés à combattre ensemble ce fléau qui endeuille le Burkina Faso », a-t-il déclaré. Plus de 200 personnes ont pris part à cette conférence-débat.