Afrique du Sud: les mouvements sociaux continuent dans les mines
La crise sociale qui secoue l’Afrique du Sud a rebondi ce jeudi avec un nouvel arrêt de travail à la mine de platine de Marikana (nord du pays) d’où était parti le mouvement début août qui a fait 46 morts, tandis que la plupart des grévistes de Gold Fields, menacés de licenciement, ont repris le travail.
« L’activité est perturbée, mais c’est trop tôt pour parler de grève. Des employés ne sont pas descendus (dans la mine) comme ils devaient le faire ce matin », a indiqué à l’AFP une porte-parole du groupe, Sue Vey, incapable de préciser le nombre exact de mineurs concernés par ces débrayages.
Inquiet devant cette agitation sociale, dont la plupart des mouvements sont des grèves sauvages dépassant les syndicats traditionnels, le président Jacob Zuma avait convoqué mercredi un sommet social, au terme duquel il a appelé à la reprise du travail « dès que possible ».
Selon Zolisa Bodlani, l’un des des meneurs de la grève qui a duré du 10 août au 20 septembre, les mineurs se plaignent de l’attitude de la police, qu’ils accusent de harcèlement.
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