Dr Ra-Sablga Ouédraogo, probable premier ministre, selon Newton Ahmed Barry
Ceci est un écrit du journaliste Newton Ahmed Barry (NAB), ancien Président de la Commission électorale nationale indépendante (CENI).
Ainsi vont les choses de la vie !
Au sortir des assises nationales, je suis allé interroger l’histoire et voilà ce qu’elle dit :
À propos de la Restauration !
Vocabulaire politique forgé à la suite de la révolution de 1789; pour signifier « le retour de la famille royale aux affaires »:
« La Restauration est le nom donné au régime politique de la France tel qu’établi en 1814. Après la Révolution française et le Premier Empire, elle voit le retour au pouvoir de la maison des Bourbons : Louis XVIII puis Charles X, frères cadets de Louis XVI, se succèdent sur le trône »
A cette même époque a été forgée « la Charte Constitutionnelle… » qui stipulait :
« La Charte constitutionnelle, « octroyée » par le roi le 4 juin 1814, est ainsi fondée sur une forme de compromis entre acquis de la Révolution et principe monarchique ».
La question est la suivante ; pourtant elle semblait être un stade qu’on ne pouvait plus détricoter : « Que reste t-il de l’insurrection des 30 et 31 octobre ».
Aux assises on n’a pas vu les visages emblématiques de l’insurrection. Il n’y a donc eu aucun qui a gardé l’estime des « lieutenants colonels » ? Peut-être Dr Ra-Sablga Ouédraogo, probable premier ministre, si on en croit les indiscrétions.
Qu’en est-il des idéaux des 30 et 31 octobre ? Il faut vraiment chercher. Mais ce qui paraissait comme le chiffon rouge « plus de militaires en politique », est rangé aux oubliettes. C’est le retour, décomplexé, des militaires au pouvoir.
L’histoire n’est évidemment pas linéaire. Les peuples peuvent adorer ce qu’ils avaient détesté hier seulement et vice-versa.
On attend la suite !
Allah aide, ceux qui s’aident !
NAB
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C’est la preuve que l’insurrection et la transition étaient une attrape. Le peuple s’est ressaisi et à boutter ce qui ont exploité la transition et l’insurrection pour se faire une place au pouvoir. Des escrocs au col blanc s’étaient emparé du pouvoirs.
Ce qui est important ici c’est de préparation la réconciliation et cela passe également par le jugement de l’insurrection et de la transition comme on a jugé le dossier Norbert ZONGO et Thomas SANKARA. Pour une bonne réconciliation il faut impérativement passer par là aussi.