48h pour réfléchir aux nouveaux défis de la fonction publique au Burkina Faso

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La traditionnelle conférence annuelle des inspecteurs et contrôleurs du travail s’est ouverte ce jeudi 11 mai 2023. 5ème du genre, ce cadre placé sous le thème « l’inspection du travail face aux défis sécuritaire et sanitaire », ouvert à Ouagadougou entend réfléchir sur les nouveaux défis de ces acteurs, dans ces temps de crise sécuritaire et sanitaire.  

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Venus des quatre coins du Burkina Faso, des inspecteurs et contrôleurs du travail du pays des hommes intègres, réfléchissent sur l’application de la réglementation du travail et de la protection de ceux-ci à Ouagadougou. Cela, au cours de la 5ème édition de la conférence annuelles des inspecteurs et contrôleurs du travail ouverte pour 48h ce jeudi 11 mai 2023. 

Selon Roland Sawadogo, directeur général du travail, il s’agit pour les acteurs d’échanger sur leurs nouveaux défis dans ces périodes de crise où plusieurs entreprises sont confrontées à des fermetures et par conséquent des licenciements.

« Avec les crises que nous vivons, il y a eu des délocalisations et des fermetures d’entreprises avec pour corollaire des licenciements et des baisses de salaire. L’inspecteur du travail est aussi confronté à l’interprétation des textes. Ce qui fait qu’il faut que nous réfléchissions sur des solutions », a indiqué Roland Sawadogo. 

Le présidium à l’ouverture de ce cadre des 48h d’échanges

Concrètement, à travers le thème « l‘inspection du travail face aux défis sécuritaire et sanitaire », ces acteurs issus des divers recoins du Burkina Faso ont 48h pour proposer une nouvelle manière de travailler. C’est-à-dire quelle réponse pour l’amélioration des législations du travail pour le télétravail, et comment l’inspection et le contrôle peuvent être faits dans les zones à défis sécuritaires, toujours selon le directeur général du travail.  

C’est donc au regard de la pertinence de la tenue d’un tel cadre qu’il a été placé sous la présidence du ministre d’Etat en charge du travail Bassolma Bazié. Une occasion pour lui de rappeler certains acquis du secteur, malgré la situation difficile avant de saluer la résilience des acteurs.

« Selon le rapport général annuel sur l’inspection du travail, le nombre de contrôle est passé de 1590 en 2020 à 1853 en 2021, soit une hausse de 16,54%, ce qui a permis de toucher 39 778 travailleurs en 2021 contre 37 625 en 2020. Ces chiffres montrent à souhait les capacités de résilience des inspecteurs et contrôleurs dans ces moments difficiles », a-t-il salué.

Avant de reconnaître le travail qui reste à faire tout appelant les acteurs à des échanges fructueux autour des trois points à l’ordre du jour. 

Abdoul Gani BARRY 

Burkina 24 

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