Téléphonie mobile au Burkina Faso : Une série de boycotts annoncée

La Plateforme des Associations de Défense des Droits de l’Homme (PADDH) a donné sa lecture sur la situation qui prévaut avec l’ARCEP et les opérateurs de téléphonie mobile lors d’un point de presse ce jeudi  20 Juillet 2023 à Ouagadougou. 

« Les utilisateurs des services de communication électronique sont nargués, ils sont nargués par les opérateurs de téléphonie mobile », c’est par ces mots que Joseph Ouédraogo, président de la conférence de la plateforme des associations de défense des droits de l’homme  a justifié son mécontentement envers l’ARCEP et les opérateurs de téléphonie mobile face au statuquo depuis leur dernière rencontre conjointe.

En effet, Joseph Ouédraogo et les siens militent principalement pour une réduction des forfaits data et de communication par les trois réseaux de communication et d’autres doléances connexes.

Tout en dénonçant l’écart entre les qualités de service et les tarifs jugés excessifs, Joseph Ouédraogo et les membres des différentes associations partenaires ont assuré être convaincus que seuls leurs engagements et leurs déterminations feront bouger les lignes. Alors, ils ont décidé de lancer l’acte 2 de l’opération « vent du salut » qui, d’après leurs explications est une campagne qui consiste tout simplement à se déconnecter d’un réseau durant cinq heures de 7h à 12h.

« L’idée étant de permettre aux utilisateurs des services de télécommunications de communiquer tranquillement avec les autres réseaux. Nous entamons la présente campagne avec le groupe Moov  Africa le mardi 8 Août 2023, suivra dans l’ordre une semaine après le boycott du groupe Orange le mardi 15 Août prochain et enfin le groupe Telecel le mardi 22 Août prochain », a-t-il annoncé.

Pour la réussite de la campagne de boycott et l’atteinte des objectifs escomptés, un appel à la mobilisation générale est lancé à l’endroit des activistes, aux associations de défense des droits de l’homme, aux influenceurs et aux utilisateurs des services de téléphonie faire bloc à la surenchère des communications.

Aminata Catherine SANOU

Burkina 24