Triduum Pascal : Comprendre et vivre les trois jours saints

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Alors que le Carême catholique, entamé le 5 mars 2025, touche à sa fin, les fidèles se préparent à vivre la Semaine Sainte, une période charnière qui les mènera à la célébration de la résurrection du Christ, le dimanche 20 avril 2025.

Point culminant de l’année liturgique pour l’Église catholique, la Semaine Sainte commémore les événements fondamentaux de la foi chrétienne : la mort et la résurrection de Jésus-Christ. Au cours de cette semaine, une séquence de trois jours, communément appelée Triduum Pascal comprenant le Jeudi Saint, le Vendredi Saint et le dimanche de Pâques revêt une importance particulière.

Le Triduum Pascal, dont le nom latin signifie « un espace de trois jours », constitue le cœur de l’année liturgique, s’étendant de la messe du soir du Jeudi Saint jusqu’au dimanche de Pâques inclus. C’est un temps où l’Église catholique se souvient et célèbre la Passion, la mort et la résurrection de son Sauveur.

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Selon l’abbé Thierry Wendlasida Nikiema, vicaire de la paroisse universitaire Saint-Albert-le-Grand de la Rotonde, le Triduum Pascal condense les trois jours essentiels de la vie spirituelle des croyants catholiques.

« Le Jeudi Saint nous remémore l’institution de l’Eucharistie et du sacerdoce, un événement fondateur pour l’Église. Le Vendredi Saint est dédié à la Passion du Christ, qui a accepté le sacrifice pour le salut de l’humanité ; c’est un jour de pénitence unique où aucune consécration n’a lieu. Enfin, lors de la Vigile pascale, nous célébrons la victoire du Christ sur la mort, sa résurrection », explique-t-il.

L’abbé Nikiema insiste sur le caractère fondamental de ces célébrations pour la vie de l’Église, soulignant que celle-ci puise sa vitalité dans l’Eucharistie, qu’il décrit comme le sommet et le fondement de la liturgie catholique.

Dans son message aux fidèles, l’abbé Thierry Wendlasida Nikiema les encourage vivement à participer pleinement à ces célébrations, en particulier à la messe du dimanche de Pâques. « J’invite les fidèles à ne pas se limiter à la Vigile pascale du samedi soir, en pensant que cela suffit. Ce sont des célébrations distinctes et il est important de vivre pleinement la joie du dimanche de la Résurrection », conclut-il.

Aurelle KIENDREBEOGO (Stagiaire)

Burkina 24