Commune de Kangala : De nouvelles infrastructures scolaires pour Kotoura
Le village de Kotoura dans la Commune de Kangala, Province du Kénédougou, Région des Hauts-Bassins a vu, le dimanche 30 mai 2021, l’inauguration de deux infrastructures scolaires pour renforcer les capacités d’accueil. Il s’agit de trois salles de classes au profit du lycée de Kotoura et de deux salles de classes pour l’école Centre C du même village.
Deux bâtiments scolaires ont été inaugurés le dimanche 30 mai 2021 par le ministre de l’Education nationale, de l’alphabétisation et de la promotion des langues nationales (MENAPLN), le Pr Stanislas Ouaro, accompagné par une forte délégation ministérielle et parlementaire, dans le village de Kotoura, Commune de Kangala, Province du Kénédougou, Région des Hauts-Bassins.
Ces infrastructures, don du Conseil régional des Hauts-Bassins et du Secrétariat permanent des engagements nationaux, ont été réceptionnées avec liesse par les populations de la Commune de Kangala qui sont sorties en grand nombre pour prendre part à la cérémonie d’inauguration.
« Nous avons inauguré au niveau du lycée de Kotoura, des infrastructures complémentaires. Ces infrastructures ont été offertes par le Conseil régional des Hauts-Bassins, démontrant ainsi la contribution de nos collectivités territoriales dans le développement de l’éducation. Nous sommes très heureux de réceptionner ces infrastructures. A côté de cela, le Secrétariat permanent des engagements nationaux des programmes d’urgence de la Présidence du Faso nous accompagne au quotidien parce qu’on va dire que, 60 à 70% des investissements du Secrétariat permanant vont au système éducatif », a indiqué le ministre.
L’école Centre C du village de Kotoura, don du Secrétariat permanent des engagements nationaux, est un bâtiment à deux classes avec un bureau pour le directeur. Mais une normalisation s’impose, a fait savoir le ministre en charge de l’éducation nationale. L’accompagne de ces deux structures dans l’édification de ces infrastructures a été salué par le ministre qui a précisé que le développement de l’éducation n’est pas l’apanage du gouvernement.
Le gouvernement « doit faire ce qu’il a à faire, dit-il, mais si on veut aller vite, il faut que, dans un esprit de mécénat et de contribution, d’actionnariat populaire, on puisse travailler pour le développement ».
Qualité des infrastructures scolaires : « Il faut que chacun fasse son travail » (Pr Ouaro)
« Je ne suis pas un spécialiste du bâtiment, nous avons édicté des normes de construction et lorsque ces réalisations se font avec un suivi des structures de contrôle, il faut travailler à éviter le laxisme à ce niveau, et aussi, appliquer des sanctions. La question est effectivement en lien avec l’actualité. Nous avons des bâtiments qui se sont effondrés, qui se sont dégradés. J’ai demandé à ce qu’on fasse un point des dégradations actuelles et à venir, parce que je ne peux garantir qu’il n’y en aura pas puisque la saison pluvieuse vient de s’installer.
Mais nous allons examiner les différents éléments et s’il y a nécessité d’engager des procédures, nous allons le faire. Il faut vraiment et véritablement que chacun fasse son travail de façon à ce que nous puissions offrir à nos enfants, des infrastructures de qualité, assurant leur sécurité. Moi, à la place des enfants, je peux avoir peur maintenant de m’assoir dans une classe. Et ça, ce n’est pas bon. C’est pour vous rassurer que nous sommes dans cette dynamique et chacun fera son travail ».
Pr Stanislas Ouaro, ministre en charge de l’éducation
Pour Célestin Koussoubé, président du Conseil régional des Hauts-Bassins, « sans éducation, il n’y a pas de développement ». C’est pour cette raison que la structure dont il a la charge a décidé d’accompagner le village de Kotoura par le renforcement de la capacité d’accueil du lycée. « C’est tout à fait normal que nous travaillons en synergie avec le ministère pour pouvoir scolariser le maximum d’enfants dans notre région. C’est notre rôle de soutenir l’éducation », a déclaré Célestin Koussoubé.
Quant à Seydou Zagré, Directeur de cabinet du Président du Faso, il a réitéré la volonté du Secrétariat permanent des engagements nationaux à accompagner le secteur éducatif au Burkina Faso, avec l’exemple illustratif de l’édification des deux salles de classes de l’école Centre C. Mais un autre effort reste à être fait. « Comme chacun de nous le sait, il faut normaliser cette école et, au nom du Chef de l’Etat, on s’est engagé à faire de sorte que les autres infrastructures puissent être réalisées », a promis Seydou Zagré.
Ainsi, une école normalisée devant comporter six salles de classes, le Secrétariat permanant engagements nationaux a fait la promesse de réaliser d’autres classes, un forage, des latrines, et des bureaux pour le personnel éducatifs.
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