Banque mondiale : plus de 14 milliards de dollars en une année pour tirer la croissance en Afrique

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MakhtarDiop, vice-président de la Banque mondiale pour la région Afrique
MakhtarDiop, vice-président de la Banque mondiale pour la région Afrique

Le Groupe de la Banque mondiale a engagé le montant record de 14,7 milliards de dollars au cours de l’exercice 2013 (de juillet 2012 à juin 2013) afin de soutenir la croissance économique de l’Afrique et contribuer à l’amélioration des perspectives de développement du continent en dépit de l’incertitude de la situation économique dans le reste du monde. 

« La région a fait preuve d’une résilience remarquable face à la récession mondiale et a fait l’expérience d’une vigoureuse croissance », déclare MakhtarDiop, vice-président de la Banque mondiale pour la région Afrique. « L’Afrique est au cœur des objectifs du Groupe de la Banque mondiale à l’horizon 2030 de mettre un terme à la pauvreté extrême et promouvoir une prospérité partagée et durable d’un point de vue environnemental, social et fiscal ».

Le Groupe de la Banque mondiale a maintenu son fort engagement auprès des pays d’Afrique, accordant 8,25 milliards de dollars de nouveaux prêts, portant sur près de 100 projets, au titre de l’exercice 2013 en cours. Ces engagements comprennent un montant record de 8,2 milliards de dollars de crédits et de subventions de l’Association internationale de développement (IDA), le fonds de la Banque mondiale pour les pays les plus pauvres. Il s’agit du montant le plus élevé de nouveaux engagements pris par l’IDA pour une quelconque région depuis la création de la Banque.

Les investissements pour le développement profitent au secteur privé 

Le volume total des engagements de l’IFC en Afrique subsaharienne, y compris les fonds mobilisés, a progressé pour atteindre le niveau record de 5,3 milliards de dollars, soit 34 % de plus que l’année précédente. De même, la dépense totale de l’IFC en programmes de services de conseil dans la région a augmenté jusqu’à dépasser 65 millions de dollars, soit 30 % du total de l’IFC. Cela a permis d’obtenir une amélioration des résultats dans les États fragiles ou affectés par des conflits et une amplification de l’impact dans les domaines d’intérêt prioritaires de l’IFC : opportunités de pratiquer une agriculture durable, accès au crédit et micro-financements, amélioration des services d’infrastructure et réduction des émissions de gaz à effet de serre.

Pour la MIGA, la priorité est le soutien des investissements étrangers directs à destination de l’Afrique subsaharienne et bénéfiques au développement. En 2013, l’agence a émis 1,5 milliard de dollars de garanties en appui des investissements pour des projets dans les secteurs de l’agroalimentaire, du pétrole et du gaz, de l’électricité, des services et de l’eau. Une bonne partie concerne des investissements dans des projets de production d’électricité en Angola, en Côte d’Ivoire et au Kenya. L’Afrique subsaharienne a représenté 54 % du volume des investissements de la MIGA cette année, contre 24% l’an dernier, soit plus du double.

Le soutien du Groupe de la Banque mondiale a porté prioritairement sur des projets transformationnels dans l’agriculture et l’électricité, ainsi que sur les filets de protection sociale, les transferts conditionnels de fonds en faveur des familles pauvres, les programmes de création d’emplois pour les jeunes et l’enseignement supérieur.

Intensifier les efforts en faveur des pays fragiles

Au cours de l’exercice 2013, le Groupe de la Banque mondiale a porté une attention accrue aux vecteurs régionaux de fragilité et de conflit en Afrique, en particulier dans la région du Sahel et celle des Grands Lacs. En mai 2013, au cours d’une mission historique dans la région des Grands Lacs effectuée conjointement par les Nations Unies et le Groupe de la Banque mondiale, la Banque s’est engagée à investir 1 milliard de dollars pour le développement, afin d’aider les pays de la région à dispenser de meilleurs services de santé et d’éducation, à développer le commerce transfrontalier et à financer des projets d’hydroélectricité en soutien de l’accord de paix de la région des Grands Lacs.

Ce fut un message fort, réaffirmant que paix et développement sont indissociables et doivent être traités ensemble, soulignant l’engagement de la Banque à travailler plus étroitement avec les États sortant de conflits ainsi que sa détermination à aider les États fragiles à surmonter leur situation et à renouer avec le développement.

Relever le défi du changement climatique 

Le Banque a été en première ligne pour l’identification de mesures opérationnelles et le montage de partenariats (comme TerrAfrica) visant à intégrer le changement climatique dans la gestion des terres, la gestion des ressources en eau, l’infrastructure des transports, l’agriculture intelligente sur le plan climatique et la gestion des risques de catastrophes. Elle continue de travailler à l’élaboration de politiques innovantes, comme l’illustre le premier prêt à l’appui des politiques de développement pour le changement climatique, accordé au Mozambique.

Le changement climatique est également au cœur du programme de développement pour la région. Les projets d’énergie propre en hydroélectricité, géothermie, solaire et gaz font partie intégrante de la stratégie de la Banque pour l’Afrique visant à limiter l’empreinte carbone liée à la croissance de la région et à profiter d’un énorme potentiel inexploité pour le développement. Nombre des projets actuels et prévus profitent de la collaboration de l’IDA, de la MIGA et de l’IFC au sein du Groupe de la Banque mondiale pour tirer le meilleur parti de leurs investissements dans la région en matière de développement.

Accélérer l’utilisation de la science et de la technologie

L’avenir de l’Afrique dépendra de sa capacité à adopter plus rapidement des technologies existantes et à venir. Des gains importants de productivité sont possibles si l’on dispense une meilleure formation en science et en technologie aux Africains, et si l’on investit dans les nouvelles technologies agricoles. Au cours de l’exercice 2013, la Banque a contribué à remettre l’enseignement supérieur à l’ordre du jour du développement, avec un accent particulier sur la science.

Les économies d’Afrique ont un besoin urgent de techniciens et d’ingénieurs très qualifiés, en particulier dans le domaine de l’énergie et des infrastructures. Elles ont besoin de scientifiques spécialistes de l’agriculture, de travailleurs dans le domaine médical et de chercheurs. Pour obtenir des résultats de qualité dans l’enseignement primaire et secondaire, il faut des enseignants qualifiés que seules les universités peuvent former. La Banque a continué à monter des partenariats afin d’apporter un appui à l’enseignement des technologies.

Boureima LANKOANDE pour Burkina 24

Communiqué de presse Banque mondiale

NB: Le titre est de la rédaction

 

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2 commentaires

  1. Nous on est pas en Afrique oubien? et puis on voit rien???

  2. pour plus de r?sultats, l’accent doit ?tre mis sur la bonne gouvernance

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