Comité ministériel conjoint Soudan-Burkina: 12 ans après, les diplomaties soudanaises et burkinabè se retrouvent
Du 20 au 21 juillet 2011 se tient à Ouagadougou la 2e session du Comité ministériel conjoint entre le Soudan et le Burkina. Cette seconde session se tient 12 ans après la première qui s’est déroulée en 1998. A la cérémonie d’ouverture, les chefs de la diplomatie des deux pays on renouvelé leurs vœux de coopération.
La salle de conférences du ministère des Affaires étrangères et de la Coopération régionale du Burkina a acceuilli la délégation diplomatique soudanaise dans cette matinée du 20 juillet. L’objet de la présence de cette dernière, la 2e session du Comité ministériel conjoint (CMC) entre le Burkina et le Soudan.
A l’ouverture, le ministre des Affaires étrangères burkinabè, Yipénè Djibril Bassolet a rappelé les liens étroits qui existent entre les deux pays et qui ont donné naissance à ce comité. C’est dans ce cadre qu’il situe l’envoi d’un contingent au Darfour dans le cadre de la mission conjointe ONU/UA de maintien de la paix dans cette région. Le chef de la délégation burkinabè a assuré que le Burkina est prêt à accompagner ce pays frère.
Son homologue, Al Samowal Khalfallah, n’a pas manqué de remercier son hôte pour cette implication du « pays des Hommes intègres », à travers justement son homologue Bassolet qui, il faut le rappeler, a été médiateur conjoint de l’ONU et de l’UA lors de la crise au Darfour. Le ministre a également marqué sa reconnaissance à l’endroit du Burkina pour sa position à l’endroit du mandat d’arrêt international lancé par la Cour pénale internationale (CPI) contre Omar El-Béchir. Pour lui, ce sont des « conspirations » du Procureur de la CPI, « une cour qui a été créée exclusivement pour humilier l’Afrique et les autres pays faibles ».
Pour en revenir à la session, qui se tient 12 ans après la première qui a eu lieu en 1998, le chef de la délégation soudanaise trouve ce temps écoulé trop long, chose qui a ralenti selon lui l’activation de documents signés entre les deux pays. Partant de là, le ministre soudanais a proposé d’organiser une session chaque deux ans. Il a également insisté sur la mise en place d’un système de suivi pour l’ensemble des travaux de la session, ainsi que la création de comités conjoints spécifiques aux différents domaines sur lesquels porteront la coopération entre les deux pays.
R. Ouédraogo
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