Fait divers: Rendez nous notre héritage

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En 2008, notre père décédait de suite de très courte maladie… Une année avant le tragique évènement, il avait payé une parcelle dans son village natal. Cette parcelle, il était décidé à la mettre en valeur, puisqu’il avait payé briques et sable afin de commencer son chantier. Il avait également à l’époque, demandé un branchement à l’Office Nationale de l’eau et de l’Assainissement (ONEA), ce qui  était en cours.

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Ce terrain, il l’avait payé avec un vieux Monsieur qui résidait dans le village. Tout le nécessaire fut fait, sauf probablement un tour chez le notaire pour  formaliser l’acte de vente de ladite parcelle.

Malheureusement, le vendeur du terrain décéda dans la même année que notre père. Un des fils du vendeur, bien que sachant que son père avait vendu le terrain, décida de le revendre, ayant eut vent du décès de notre père. Ainsi, pour lui, sa supercherie passerait inaperçue… Ce qu’il ignorait par contre, c’est que notre père nous avait informés de son acquisition et de tout ce qu’il projetait y réaliser. Un bilan nous était fréquemment fait.

Après donc la période de deuil, nous décidâmes de poursuivre le chantier de notre père. Quelle ne fut notre surprise, quand une fois rendu sur le terrain, nous constatâmes qu’il avait été mis en valeur déjà.  Nous avons alors cherché à rencontrer la personne qui mettait le terrain en valeur, ce qui fut fait.  Il nous informa alors que le terrain lui avait été vendu, et par le fils du défunt premier propriétaire de la parcelle. Le fils, lorsque nous l’avons rencontré, reconnu les faits.

Notre père avait des papiers  qui prouvaient que le terrain lui revenait désormais, mais  nous ne les avions pas retrouvés dans ses affaires. L’inondation du 1er septembre dont nous fûmes victimes nous enleva tout espoir de les retrouver. Alors, il n’y avait que notre parole qui comptait.

Convoqué à la gendarmerie par nous, le fils qui avait revendu la parcelle nia catégoriquement le fait que la parcelle nous avait été vendue au préalable. Il savait que nous n’avions pas retrouvé les traces de la vente. Les gendarmes, bien que de bonne foi, ne pouvaient pas nous aider, faute de preuves.

Nous rappelant que le dossier de branchement de l’ONEA était en cours, nous y courûmes. Et là encore, déception. Le monsieur qui avait en charge le dossier était à la retraite déjà, et le dossier restait introuvable. Décidément, nous n’avions pas de chance…

Mais Dieu veillant toujours sur ses enfants, voici qu’un matin, il nous donna la grâce de retrouver ces papiers que nous avions cherchés pendant des mois.

Pour nous, l’espoir renaissait. Mais notre joie fut de courte durée. En effet, on nous appris que le commissariat de police de notre village était en ruine, après la crise sociale qu’a connue le Burkina cette année. Les services fournis par le commissariat sont donc momentanément  interrompus.

Quand est ce que ce commissariat rouvrira? Quand est ce que notre héritage nous reviendra? Le revendeur de la parcelle sera t-il toujours dans le village?

En attendant, nous sommes contents de savoir que notre père de là où il est n’a pas voulu que nous soyons lésés dans cette histoire. Tant que son âme veillera sur nous, nous gagnerons toujours et jouirons de nos droits…

 

Wendpouiré

 

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Un commentaire

  1. La chance aurait ete que les evenement du 11 septembre dise un bonjour au fils ainee..lol
    drole histoire

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