Taxi-bagages tricycles au Burkina Faso : une tradition qui s’implante

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Le Ministre et le mécano, tel pourrait être le titre d’un film, vu le nombre de langues qui se sont déliés quand la presse a relaté l’altercation qui a causé la bastonnade d’un citoyen lambda par un homme de lois, en l’occurrence un Ministre de la justice et ses sbires.  Cette situation désobligeante qui est partie d’une altercation qui a eu lieu sur la voie publique, vient nous rappeler que la circulation dans la ville de Ouagadougou commence à friser la jungle. A cela vient de s’adjoindre les taxi-bagages à tricycles. 

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Les grandes structures de commercialisation de cycles et de cyclomoteurs viennent d’ajouter à leurs affaires la commercialisation de tricycles à usage de transport de marchandises qui commencent à s’avérer très importants dans le transport de bagages. Leur présence apporte une satisfaction aux citoyens qui souhaitent transporter leurs effets d’un quartier à un autre. Cependant, ils ne doivent pas être les bienvenus dans les cœurs des transporteurs traditionnels qui n’ont qu’à leur disposition une charrette non motorisée, et le plus souvent à traction asine ou humaine. A côté de ce monde de débrouillards, les taximen ne devraient également pas apprécier cette présence subite de cette nouvelle espèce de transporteurs qui pullulent dans nos rues.

Dans toutes les artères de la ville de Ouagadougou, on les rencontre. Leur conduite, le plus souvent à vive allure, interpelle plus d’un citoyen. Le volume de marchandises qu’ils transportent est, à vue d’œil, généralement, au dessus de la capacité autorisée par ces genres d’engins. Cependant, ils roulent, sans se préoccuper des désagréments que leur attitude peut causer. Ils s’adonnent parfois au transport mixte en plein cœur de la capitale, chose fortement proscrite. Ont-ils le droit de circuler sans permis ? Les services de sécurité ne devraient-ils pas imposer l’obtention d’autorisation de conduire?

Les autorités devraient prendre les devants afin que d’autres situations ne viennent perturber la quiétude du commun des burkinabè.

Rialè

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Rialé est artiste-comédien et résidant a Ouagadougou.

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2 commentaires

  1. Pour moi, il est hors de question que ces tricycles ne soient pas r?glement?s. Les autorit?s en charge de la s?curit? routi?re devraient veiller aussi ? ce que ces engins ne transportent pas des gens et respectent leur capacit? de transport en mati?re de poids…

  2. Un peu de discipline dans notre capitale Ouagadougou avec ces tricycles.
    Depuis qu’on a peur de nouvelles crises, on a l’impression que tout le monde fait ce qui lui plait dans la circulation ? Ouagadougou. Savant qu’on est un pays de cycles, il faut prioriser les largeurs des voies cyclables qu’aux v?hicules qui peuvent circuler en file indienne.Cette police qui ce qu’elle doit faire respecter, mais a peur car dans une ville o? l’indiscipline et l’incivisme sont devenus une autre forme de loi,y a lieu que les autorit?s voient.
    COMMISSAIRE SONDO, 0 VOS MARQUES;
    Les Aroun’s

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