Mercure de la semaine : Zoom sur ceux qui n’ont pas de fêtes de fin d’année

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(Ph : gouv.mc)
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La fièvre de la fête est montée d’un cran. Tout le monde n’a plus que ces mots à la bouche : 31 et jour de l’an. Les Burkinabè, qui adorent tant les réjouissances et la bombance, se préparent à fermer joyeusement les portes de 2012 et à ouvrir largement celles de 2013. Sauf qu’il y a certains qui assisteront en spectateurs à tout cela.

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Les forces de sécurité et de défense

La Police, la gendarmerie et les CRS quadrillent, et ce depuis le 23 décembre 2012, toutes les rues de Ouagadougou. Dans le froid, la poussière et sous le soleil, ils regarderont les autres vaquer à leurs courses la journée, s’endimancher la nuit, lever le coude, jouer de la mâchoire et se donner des accolades.

Cela à cause des trouble-fêtes que sont les voleurs et les imprudents du volant et des guidons. Les forces de sécurité sont certes payées pour cela, mais pour ce sacrifice, chaque Ouagalais leur doit un garde-à-vous de remerciement.

Les pompiers

Les pompiers seront peut-être les plus sollicités et de nombreuses personnes leur devront certainement la vie. Une pensée pour les familles et les proches de ces hommes et femmes qui ne vivront les fêtes que comme une chaîne d’appels de détresse, de scènes d’accident et de souffrance noyée dans un capharnaüm de sirène hurlante.

Le corps médical

La maladie ne choisit pas d’heure et se fiche pas mal que l’année soit à son terme ou à son début. Les malades, les infirmiers, les médecins et tout le personnel soignant des centres médicaux à travers le Burkina n’y pourront rien. Mais quelle joie que d’avoir assisté une femme à mettre au monde un enfant entre deux années !

Ces milliers d’enfants sans refuge

Un jour de Noël, un enfant, boîte de tomate sous le bras, a regardé un homme sur une moto. Derrière lui, sa femme était assise. Et entre eux, un enfant qui tenait, tout joyeux, un avion miniature. Ils sont nombreux, ces enfants avec des boîtes de tomate, qui regarderont l’œil à la fois plein de rêve et d’amertume, les fêtes et leur tintamarre.

Ben… les journalistes aussi !

La charité bien ordonnée commence par soi-même, que diable ! Eh oui, les journalistes, enfin, certains, sont aussi privés de fêtes de fin d’année. Les évènements, comme le limogeage d’un Directeur général des douanes ou un remaniement ministériel, ne préviennent pas. Burkina 24 ne serait pas content de lui-même s’il vous faisait rater de tels scoops parce que ses journalistes veulent tuer 2012 et baptiser 2013 !

Mais l’essentiel est que la transition se fasse avec le maximum de santé. L’Etre suprême a donné à l’Homme la capacité d’avoir un cœur et d’y vivre et partager tout ce qui lui est cher et important. Sur ce, bonne et heureuse année 2013 !

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